mardi 31 décembre 2013

2014 arrive


et je vous le souhaite équilibré, zen et plein d'énergie !





Session yoga au soleil levant.
Laico Ouaga 2000 31/12/2013 7h45

lundi 30 décembre 2013

Sous le baobab


     Célia rêvait de méditer sous un baobab. Tranquille pensait-t'elle, mais non. Même si l'on pensait être éloignés il n'a pas fallu plus d'une minute pour voir accourir des gamins courant de plusieurs directions.

samedi 21 décembre 2013

Le Grand "R" en image


Un convoi de plus de 20 véhicules cela laisse des traces et 70 + marcheurs cela ne passe pas inaperçu ! 


La vie suit son cours


Les pêcheurs du dimanche semblent concentrés.


Notre colonne s'étire, nous longeant le barrage, les locaux suivant sur la piste.


    Le guide a ramassé des plantes pour faire un décoction pour soigner les problèmes de peau de son bébé. On dirait le "soigner le mal par le mal" car il n'a choisit que des feuilles piquées. 


     Pleine saison pour la récolte du riz. Même avec bébé dans le dos, les femmes travaillent aux champs. Ah, mais oui, on vient de passer les hommes qui pêchaient. Riz et poisson ce midi ?


    Cette fois un nombre incroyable d'enfants de villages environnant nous ont "accompagné", en tatanes ou pieds nus, doublant presque le nombre de marcheurs. Nous étions l'attraction du jour !


    En route ils ont ramassé leur "bonbon" ... le pain de singe-baobab. Pour ouvrir la gousse, ils cognent celle-ci sur un gros cailloux. Pas grand chose à l'intérieur car ce n'est pas encore la saison.


La sécheresse est présente, pas bizin de s'éloigner si loin que cela du barrage pour le constater.


Au détour d'un mur, une femme tissait, ne s'émotionnant pas de cette foule l'entourant.


Heureusement que le taurillon était attaché, car il semblait prêt pour la corrida !


     Les briques faites 'maison' et localement sèchent avant usage.


Dans ce coin les animaux sont nombreux.


La traversée d'un rigodon a demandé un peu de patience et d'organisation.


Le seul dilemme était "on se mouille les pieds ou pas ?"


     Pauvre femme, la charrette dirigée par un gamin rieur est passée sur le vélo. Plus de peur que de mal, la roue n'est pas voilée et il y avait de l'aide pour fixer le chargement.


    Les baobabs pourraient tous nous raconter une histoire tant ils paraissent torturés.
      Pour passer la N6 Ouaga-Léo il faut s'organiser pour faire notre propre circulation, sinon mobylettes ou vélos vont essayent de se faufiler entre les marcheurs qui traversent sans états d'âmes.


     Même dans la brousse sur une case on aperçoit parfois la technologie. Dans ces zones ils n'ont souvent pas d'électricité alors parler télé ou satellite, cela parait d'un autre monde. Sur que cette maison accueille foule la nuit venant et les jours de match de foot ou grands événements.


Chaque village a sa mini église et/ou mini mosquée. Lieu de repos pour tous !
Boulbi 8 déc 2013 

jeudi 19 décembre 2013

Mes hommes les footeux

Ahmed a demandé à DG s'il voulait venir assister à un entraînement de foot. 


Quelques joueurs en fin d'après-midi sur un terrain vague voisinant l'hôtel.


Chaussure de foot ou sandales en plastiques au pieds, ils s'activent. Pascal a bien couru ...


Anton-Emmanuel a bien galopé


"mais il est où le ballon ?"


"Je tricote, je vole..."


"J'ai la couleur du sol rougeoyant et la gorge qui brûle de la poussière de sable"
Ouaga 2000 7 déc 2013

mardi 17 décembre 2013

Le Grand "R" ... rattrapage ... Boulbi

   Après une pause dans les rando au mois d'avril en raison de la chaleur intense, nous avions choisi en mai d'aller près et surtout un coin avec restauration et piscine. 


   A Boulbi à une dizaine de minutes au sud de Ouaga 2000 sur la route de Léo nous sommes allés chez Rosa qui semble être la représentante pour les italiens au Burkina. Dans boulbi tourner à droite au panneau indiquant Rosa et suivre la piste sur plusieurs kilomètres. Malgré le fait que nous soyons une bonne trentaine, elle ne s'est pas montrée, n'est pas venue faire la promo de son lieu assez sympathique. Dommage !    
    Nous avions réservé à l'avance pour le repas, mais cela a été assez chaotique ... surpris ? pas le moins du monde malheureusement. Pour la 1ère fois j'ai mangé un poulet bicyclette. Il était où ? dans mon assiette et je l'ai mangé en entier ! il faut dire que les cuisses ressemblaient plus à des cuisses de caille.. pour ne pas dire de grosse grenouille...  que le pilon dodu du poulet que l'on connaît. Niveau goût la viande était fort bien assaisonnée. En accompagnement il y a eu des frites bien suintantes et de l'alloco (banane plantain) frit tout aussi gras. La nourriture locale est souvent ainsi luisante de gras. 
    La piscine a été la bien venue après la marche, mais il fallait nager tout le temps sinon on se faisait "picouiller" par les petits insectes qui ressemblent à de micro-poissons avec 2 ailes. Il y en a souvent dans ces contrées chaudes, mais en faible quantité cela ne gène pas. Ce sont les plus gros qui si l'on reste stationnaire viennent pincer. Pas vu de boutons ni de traces après cependant.


   Jolie boucle qui passait par le village ce qui nous a permis de rassembler un bon nombre de jeunes curieux qui nous ont suivi tout au long du parcours. Intéressant la façon de créer une aération dans ces maisons, je n'avais encore pas vu cela ailleurs.


    En avril il faisait encore très chaud à plus de 40˚, malgré cela il y a toujours des personnes près du puits pour extraire cette eau si rare et précieuse. Lors de ces 2 heures on a eu quelques petits "hiccups". Un couple avait amené son chien et celui-ci s'arrêtait à chaque coin d'ombre puis au bout de 40 min max s'est posé et à refusé d'avancer plus loin. Faut dire qu'un genre d'Aussie/Berger australien cela surprend dans ces contrées bouillantes et le pauvre avec son poil il devait souffrir sans savoir quand cela s'arrêterai. Du coup, ils sont reparti sur leur pas, ont ramené le chien sur Ouaga et nous ont rejoint pour le midi. 
    Une femme a aussi eu un coup de chaud et grâce aux enfants du village qui nous talonnaient, 2 marcheurs ont emprunté les vélos pour aller chercher un 4x4 et ramener la personne. Le mercure a bien du monter à 46 + ce jour là. Nous prévoyons des rando pas trop longues, malgré tout on chauffe dur parfois ! 
   C'était presque la période des mangues et les arbres croulaient littéralement sous les fruits. De vrais arbres de Noël !


Nous avions fait un repérage en mars et c'était intéressant de constater l'évolution de la végétation.


Les grands baobabs nus se paraient de feuilles.


    Nous n'avons pu rencontrer le chef du village comme planifié lors du repérage, mais avons "visité" un endroit pour les animaux ou ceux-ci ont de plus belles cases que les humains qui s'en occupent.


    Les animaux sont rarement en grand nombre et ils se reposaient en cherchant quand possible le petit coin d'ombre.
19/05/2013 Boulbi

lundi 16 décembre 2013

Des minois souriants


    Noël a aussi eu lieu pour les maternelles des Enfants d'Abords. La distribution s'est faite le 12 et chaque enfant a eu droit à une peluche. Incroyable, je découvre que des gamins par 30˚+ viennent à l'école avec anorak et/ou pull et bonnet  :0  !


      Vu la quantité, on prenait dans le sac et l'on donnait. Un enfant s'est distingué en refusant la peluche tendu, puis la suivante. Sans dialogue on a compris que ce n'est pas nous qui donnerions la peluche mais lui qui choisirai. Pas la plus grosse ou la plus colorée, non, celle qu'il avait choisi. J'ai trouvé cela très touchant et cela m'a fait réalisé que nous distribuions comme cela sortait du sac. Il faut aussi penser qu'étant plus de 100 il aurait été très compliqué de laisser le choix. Cependant j'ai aimé l'attitude de ce bout de chou ayant son opinion.


    C'est chouette de voir ces enfants sourirent d'un sourire d'enfant, avec des yeux d'enfants.

dimanche 15 décembre 2013

Anton-Emmanuel à Tintilou

    Après un mercredi relax d'acclimatation pour Anton-Emmanuel arrivé le 3 à 23h55, nous sommes descendus à Tintilou pour qu'il découvre "mon univers" et mes activités.


Sam l'a adopté et se laisse porter avec joie.


    Durant l'été, l'école a pu réaliser le désir d'avoir une infirmerie. L'association a payé la formation de base à une femme et transformé 2 salles de classes en infirmerie bien propre. Cela rend service tant aux  enfants de la pouponnière, aux orphelins qu'aux élèves de l'école primaire en général.
    Nous en avons aussi profité pour distribuer quelques sacs ramenés de France ou d'Angleterre. Les enfants sont fiers de même qu'une employé dont la fille en secondaire réclamait un sac depuis longtemps. Plaisir d'offrir. Merci à tous les donateurs dont Anton-E et Célia qui offre une seconde vie à leurs sacs d'école.


   Du coup les classes ont été installées sous les manguiers ce qui ne pose pas de problème vu qu'il ne pleut pas. Le mari d'une amie qui travaille dans la construction a offert 2 tonnes de ciment. Une aubaine qui permettra de construire les nouvelles salles de classe sur le grand terrain de l'association.



    Chaque fois que l'on visite, on a des surprises. Ce jour là l'activité était 'travaux manuels'. Un beau programme, le hic est que 3 mômes seulement faisaient le coloriage pendant que les autres semblaient attendre. On a demandé aux maîtresses ce que faisaient les autres enfants en attendant et la réponse a été la même dans les différentes classes : "rien". Oops !


    L'apprentissage ne se fait pas qu'à l'école et Edith 3 ans (poussant le trotteur) qui ne marchait pas il y a encore 6 mois a fait de gros progrès et surtout elle sourit et rit aux éclats ce qui fait chaud au coeur. Depuis la rentrée elle va à la maternelle et commence à s'épanouir et avoir envie d'échanger, de s'amuser. Anton-E lui a fait voir une photo d'elle sur son appareil et elle était totalement fascinée. 
   Les jumeaux Jean-Louis et Jean-Marc font leur 1er apprentissage de manger seuls avec la cuillère. Main droite pas top, main gauche mieux. Il faudra essayer de nouveau quand nous reviendrons pour qu'à terme ils mangent à table comme des grands. Tous deux pour 16 mois ont des jambes de sauterelles, et ne sont pas prêts de marcher. A ce genre d'enfants il faudrait un youpala ou un "baby bouncer" pour renforcer/constituer la musculature. La vie n'a pas été tendre avec eux, mais ils commencent eux aussi à s'ouvrir et devenir interactifs.


    Anton-E s'est impliqué dans toutes les activités que ce soit le jeu ou les repas. Esther, affamée, ouvre grand sa bouche, Jean-Marc n'est pas en reste. Ils adorent le riz au lait coco et raisins blonds qu'on leur a apporté. Sam passe même d'un adulte à l'autre pour obtenir la cuillerée supplémentaire.


     L'apprentissage est aussi celui de se tenir assis, signe du passage chez les grands ! Firmin 5 mois est calé avec un ours ou posé dans un coin. Tout sage il attend que les grands aient mangé pour avoir son biberon. Sa maman est décédée en couche et son papa a eu la chance que la pouponnière puisse le soulager le temps qu'il grandisse et qu'il puisse rejoindre ses frères et soeurs à la maison. C'est dur pour un parent qui reste seul d'assurer la subsistance et d'élever ses enfants. Le papa de Sam vient régulièrement lui rendre visite. 
      Des triplés représentent aussi un problème majeur et cet été 3 nouveaux-nés ont rejoint la pouponnière. La poup fournit habits/gîte/couvert à charge pour la maman, qui reste sur place, de s'en occuper. Dans quelques mois ils rentreront à la maison. 
    Chaque cas est différent et la plupart des enfants ne sont ici qu'un temps et rentreront dans leur famille/village. Sur les 16 seule une fillette (trouvée) devra être adoptée.


     Moi, j'aime m'amuser avec les enfants et comme tous ceux avec qui je faisais la "baby gym sont parti, je me lance avec les plus grands des petits. Jean-Louis a adoré et beaucoup rit. 
Tintilou , 5 déc 2013