mercredi 30 janvier 2013

Il coule un bronze

     Dès mon arrivée, j'avais eu l'opportunité d'aller au salon de l'artisanat et j'avais été séduite par les statuettes en bronzes. Il y en a de toutes sortes et de toutes tailles, mais j'ai mes préférences comme le fait d'avoir un vêtement de couleur clair qui semble en mouvement, un enfant dans le dos ce qui est classique ici et faire une action du quotidien. J'adore !


   Mon amie Claude m'a fait découvrir le marché artisanal dans Ouaga près de Kalala et du Vert Galant. J'aime bien car les prix de départ ne sont pas gonflés comme au village artisanal près du SIAO et pas besoin de trop discutailler. Que ce soit d'un côté ou de l'autre les artisans sont avenants et toujours prêts à bien expliquer comment ils font leurs créations.


    Tout commence par la statue faite en cire. Je suppose que pour ces modelés-ci très courants ils ont des moules. Ceci n'empêche qu'il faut un travail de minutie pour ajouter les morceaux entre eux et travailler la statuette pour que ce soit fluide. La cire d'abeille est utilisée mainte et mainte fois et l'on remarque de suite la nouvelle car au lieu du noir elle est en couleur. Il est plus facile pour certains morceaux fin de prendre de la neuve. Une fois réalisée, les statuettes ou tout autre objet sont trempées dans un bassine d'eau pour les durcir car la température extérieure élevée garde la cire trop malléable.


  La 2 ème étape est celle de la terre argileuse-crottin. L'artisan va recouvrir délicatement la création pour créer un moule appelé banco (du nom du mélange dont on se sert aussi et surtout pour les maisons). 


   L'opération se fera en 2 étapes avec séchage au soleil de plusieurs heures à chaque fois. A la 1 ère couche on devine encore bien la statuette, mais à la 2 ème couche cela devient plutôt une masse informe. L'artisan à la base de sa création avait ajouté un petit tuyau qui sera lui aussi couvert de banco sauf pour le trou d'évacuation. 


   Une fois le moule bien séché, le creuset est préparé dans les 80˚ pour faire fondre la cire qui s'écoulera du petit tuyau. Ceci fait, le moule est vide et prêt à recevoir l'alliage de cuivre et d'étain qui fera le bronze. Le mélange n'est pas vraiment fixé, mais dépend un peu de l'approvisionnement en matériaux de récupération d'automobiles, de plomberie, de construction... Le banco est pré-chauffé à vide, puis le bronze fondu à plus de 1000˚ est coulé par le petit tuyau.


   Une fois le bronze refroidi, le banco est cassé pour laisser apparaître la statuette à l'état brut. Il faudra encore plusieurs étapes et heures pour arriver au résultat final.


  L'artisan, nous ayant montré la création brute, nous a emmené vers les "ateliers" de transformation en nous disant que de la faire ne prendrait "pas longtemps". Ne connaissant pas nous sommes partis derrière lui 2 rues et 800 m plus loin, le long du canal, vers les "ateliers de finition" !


   A ce stade, pour patiner, il a appliqué du permanganate au pinceau sur toute la statuette, puis la pose sur le charbon de bois pour la noircir. Ensuite, nous sommes parties en donnant rendez-vous pour un autre jour pour récupérer le produit fini car leur notion de quelques minutes n'est vraiment pas la notre, mais j'ai énormément apprécié de pouvoir assister à toutes ces étapes à chaque fois fort bien expliquées. En fait c'est un véritable travail à la chaîne qu'ils font car chacun à sa spécialité, des créateurs de l'objet en cire, aux réalisateurs du banco, puis aux fondeurs et à ceux qui feront les finitions pour finir par les vendeurs. Une vrai collaboration !


  Au final, j'ai fait mon stock et décoré un peu ma maison couleurs locales.

lundi 28 janvier 2013

Un "soir" de golf



A l'hôtel nous ne sommes pas orientés pour profiter du coucher de soleil,


Mais en jouant au golf en fin d'après-midi on peut se faire plaisir.

1/01/2013  Golf de Ouaga

samedi 26 janvier 2013

"♪ ♬ Never smile at a crocodile ♫

♪ No you can't get friendly with a crocodile


♫ Don't be taken in by his welcome grin


♩He's imagining how well you'd fit within his skin


♬ Never smile at a crocodile.


♪ Never dip your hat and stop to talk awhile


♫ Never run, walk away, say good-night not good-day
♩ Clear the aisle but never smile at Mister crocodile..."


   J'avais la chanson dans la tête et c'était trop tentant ☼. Outre Belfort, Bazoulé a reçu l'aide de la ferme aux crocodiles de Pierrelatte qui a offert ces panneaux explicatifs forts utiles lorsque des écoliers viennent. Le guide nous les a bien expliqué et l'on a été très intéressé aussi.


    La femelle se déplace la nuit pour aller pondre une quarantaine d'oeufs dans un trou qui peut être à 2/3 km de la mare. Il faut qu'il fasse dans les 22 à 24˚. Elle s'occupera de ses petits pendant 2 ans et c'est une période où elle est agressive.
   Oeufs et bébé sont vulnérables aux prédateurs comme les varans, éperviers, tortues, poissons ou serpents.


    Les croco mangent matin et soir et sont dans une zone "privilégiés" avec les visiteurs qui paient pour que des poulets leurs soient donnés.
    Le recensement est compliqué mais ils pensent en avoir dans les 170-200.


   Quand les oeufs éclosent les petits poussent des cris qui attireront la mère qui ira les chercher. Elle aidera ensuite ceux qui ne sont pas sortis à casser leur coquille. 

jeudi 24 janvier 2013

Roo a roulé à Bazoulé

    Il est temps de partir comme des grands avec la voiture sans chauffeurs ou chaperons. Roo "a tenu" a nous accompagner ;) 
    Nous avions vu les crocodiles sacrés en Gambie et savions qu'ici aussi il y avait 2 endroits à visiter. Nous avons choisi le plus porche à 32 km de l'hôtel en prenant la route de Bobo. 


   Et oui, Roo s'est retrouvé dans mon sac et a donc été du voyage. Cela ne s'arrange pas chez les anciens !!  De l'hôtel il nous faut 8 km pour rejoindre la route de Bobo à Onea (grand réservoir d'eau, bon point de rencontre), ensuite il y a un péage à 18 km. Dès que l'on sort de la ville, il y a des péages qui servent pour l'entretien des routes... en principe ! Il faut donner sa destination et payer l'aller-retour qui est de 400 f cfa dans ce cas avec un maximum de 600 francs cfa si on va plus loin Bobo Dioulasso ou plus. Des gamins courrent pour acheter vos tickets et il est courant de laisser la monnaie sur les 500 (100 cfa font 0,15 €).


   En arrivant sur Bazoulé, un panneau indique clairement sur la droite de prendre la piste et quelques kilomètres plus loin on arrive vers l'entrée. J'ai bien aimé cette maison avec sa déco en relief avec tous les symboles qui leur tiennent à coeur : croco, tortue, baobab ... Les maison sont souvent faites en banco qui est un mélange de terre/boue séchée parfois additionnée de paille.


  L'entrée est claire nette et précise. Nous verrons des crocodiles et un géant de pierre nous y accueille. Le prix est de 1000 cfa et un guide nous accompagne. La commune de Thanghin qui comprend Bazoulé est jumelée avec le Territoire de Belfort et celui-ci a amené aide et financement pour développer le projet démarré par l'Association locale Tourisme et Développement de Bazoulé (ATDB).


    Villageois et croco vivent en bonne entente nous a t'on dit. Il est vrai qu'ils viennent chercher l'eau en entrant dans la mare sans se soucier des reptiles aux alentours. Impressionnant tout de même ! Un croc a toujours l'air léthargique, mais chacun sait que ce n'est qu'un air. 
   Une légende dit qu'un homme assoiffé a été guidé à ce point d'eau par un crocodile et de ce jour en remerciement, les crocodiles sont vénérés et protégés. Le guide a dit que quand l'un d'eux mourrait ils l'enterraient.


    Le village a besoin d'eau et tout le monde participe enfants compris. Si les plus jeunes ne manipulent pas les gros bidons,

                                                     

  On ne les oublie pas pour autant et ils sont de corvée de pompage d'eau.


  Roo a eu son thrill en posant avec un croco. J'ai quand même choisit celui qui s'éloignait et non un qui nous faisait face. Plus on s'approche de la grande sécheresse (avril-mai) plus l'étendue d'eau se réduira et les croco seront visibles. Certains disent qu'en trop grosse chaleur ils vont parfois chercher l'ombre des cases. Pas vu donc ne peut confirmer. 
   Pour les attirer, à l'entrée on peut aussi acheter un ou plusieurs poulet. L'idée de pendre un poulet sur un bâton au dessus de l'eau ou sur la rive nous a paru trop cruelle. Bien sur on n'en voit moins mais c'est un choix.... que je ne regrette pas quand j'ai appris que les pauvres volailles sont un peu martyrisées pour que leurs cris attirent plus d'animaux. S'en ai trop, je ne verrai pas le croco qui se dressent quasi à la verticale pour attraper sa proie, sans regrets. Pauvres poulets, ils ont la vie dure par ici ! 


    Après cette visite qui ne prend guère plus d'une heure, sur le bas coté de la piste nous avons vu un beau passereau africain, le Bagadais casqué (prionops plumatus - white helmet-shrike).
16/12/2012 Crocodiles sacrés de Bazoulés


dimanche 20 janvier 2013

Poulets bicyclette

     Les 2 roues servent à emmener les gens au travail, mais surtout servent à travailler.


    Comment amener les volailles ou même un caprin de la campagne au marché en ville ? et bien sur le 2 roues tout naturellement. Il est courant de les rencontrer surchargés, et même une main sur le guidon et l'autre cramponnant un pauvre biquette vivante bien sur. Imaginez un cochon entre les jambes c'est volumineux et il faut bien l'arrimer. Pauvre bêtes !


 Parfois, les gens sont équipés de cages, mais le plus souvent les volailles sont accrochées par les pattes.


    D'ailleurs, les petits stands de rue de restauration vendent ce qu'ils appellent le poulet bicyclette. Autant dire qu'entre sa vie en brousse et le transport stressant, la viande n'est ... pas aussi tendre que l'on souhaiterai ! Tué et plumé sur place, enfin plus ou moins discrètement vaguement caché, il est cuit sur des "barbecues de fortune" au bord de la route, au milieu de la circulation et de la poussière. Bon appétit !


    Le surclassement sera peut-être le poulet télévisé qui lui est cuit au four. Je suis sur que vous n'aviez jamais regardé la porte de votre four en imaginant un instant que cela faisait comme un écran de télévision. Il n'y avait qu'un pas à franchir, l'imagination n'a pas de limites ☺☺☺

jeudi 17 janvier 2013

Sur la lune ou au golf ?

En décembre Pascal a découvert le golf de brousse en "terrain lunaire" !


Avoir son petit tapis en toute circonstances, départ ou "fairway".


L'étrange sensation du "brown" mélange de sable et d'huile de vidange.


Chaque pays à ses "cohabitants". Ici ce sont biquettes et zébus.


Au loin on aperçoit l'hôtel Laico, bâtiment le plus haut ocré/rosé.

23/12/2012 Golf de Ouaga

vendredi 11 janvier 2013

Tintilou Take Two

  Juste avant Noël, avec Claude nous avons souhaité amener des petits cadeaux aux orphelins de Tintilou et leur faire un Noël, même si pour eux cela ne veut pas dire grand chose. Avoir un cadeau plaît toujours !
  En arrivant, nous avons vu des enfants assis sagement sur leurs bancs sous un arbre. Nous n'y avons pas prêté plus attention que cela jusqu'au moment d'aller chercher un carton de poulettes et le sac de grain. Ils y étaient toujours ! Et là, Constantin, le président de l'association, nous dit "les enfants sont prêts". "mais prêts pour quoi ?" Ooops, celui-ci à assumé à tort ... ou avait un autre agenda il ne faut pas les mésestimer ce serait un tort... que l'on ferai Noël avec tous les orphelins d'un parent, même ceux n'appartenant pas à Tintilou mais étant simples écoliers ici et vivant dans leur famille.
   Il nous a fallu réflechir vite car ces pauvres bouts de chou (4-6 ans) n'y étaient pour rien dans ce mixage d'adultes. Du coup, ayant assez de jus nous leur en avons servi coupé d'eau et la tranche de cake est devenue demi. Heureusement il y avait assez de bonbons pour tous et les nourrissons du centre n'en avaient pas besoin. Ce qui m'a surprise autant ici qu'à l'école en ville, où l'on a aussi organisé un goûter de Noël, c'est le fait qu'aucun, et je dis bien aucun, des gamins n'a touché son goûter avant le signal de la maîtresse. Bravo pour la discipline et le respect !


  Retour à nos petits "Tintilonniens" (photo : Nemata, Rachel et pawen Toré). Ce qui leur a le plus plu fut la crème dessert que Claude avait cuisinée. Ils s'en léchaient les babines et les cuillères et surtout même les petits à partir de 6 mois y ont eu droit. Jus, biscuits et 1 bonbon ont complété le goûter.


   Une fois rassasiés, nous avons avec les plus grands essayé de faire un arbre de Noël en décorant un manguier à leur hauteur, puis y avons déposé des petits paquets. Avant de partir de France j'avais fait un tri de petites peluches et l'on a fait des paquets-cadeaux avec une peluche et une savonnette.


   Comme les oeufs ne sont pas très bons et fiables en qualité, Claude a toujours eu des poules chez elle qui donnent des oeufs avec un beau jaune soutenu pas un espèce de jaune pale quasi blanc. Partant de cette idée qu'elles donnent quasi un oeuf par jour (moyenne 4 pour 5 poules), elle a souhaité en offrir et en a acheté 4. Aimant l'idée j'en ai pris une aussi pour voir. Ce qu'il faut savoir c'est que l'on ne peut prendre n'importe quoi car les poulettes sont rarement vaillantes et productives ici et qu'il faut absolument aller chez l'importateur de poussins français. Une poulette de 2 mois coûtera 2500 cfa plus 500 par semaine supplémentaire mais si l'on s'en occupe bien... le challenge présent de Tintilou... elles donneront de bons oeufs dès avril  et ce 1 an et demi durant. Pas mal ! Aux responsable de bien s'en occuper, nettoyer leur enclos, ne pas les laisser s'échapper, ni se les faire voler. Affaire à suivre ...

mardi 8 janvier 2013

Tintilou Take One

   Au sud de Ouaga, sur la route de Bobo à une bonne trentaine de kilomètres je suis allée découvrir la pouponnière de Tintilou. Comme pour l'école c'est l'association créée par Constantin "Les Enfants D'Abords" qui gère le lieu. Une quinzaine de petits y sont hébergés de quelques mois à 6 ans. Ces enfants ont perdu un de leur parent (encore trop de femme en couche), sont le résultat d'un inceste, sont abandonnés (les jumeaux pour certains portent malheur!) les raisons sont grandes.


    Une équipe s'occupe de ces minots 24h/24 et Maryse qui gère les sponsors à l'école, essaie de trouver aussi pour eux des personnes qui souhaitent aider un enfant. De même qu'à l'école il y a nombre d'hôtesses d'Air France qui sont impliquées. D'ailleurs il y a quelques mois ce sont plusieurs d'entre elles qui ont acheté de la peinture et repeint les murs. 
   Comme la plupart sont très jeunes cela en fait des couches qu'il faut laver et sécher !
   Ces enfants étaient bien tenus. On sent que les filles leurs donnent de l'amour autant que possible et qu'elles les changent et crèment régulièrement. Je dois avouer qu'au 1er contact j'ai eu du mal à en prendre un dans mes bras, à le câliner. Pas envie que l'on me bave dessus, pas envie de m'attacher, je ne sais trop, peut-être un mélange de cela. Je me suis sentie nettement plus à l'aise avec les plus grands qui marchent et parlent c'est sur ! Je culpabilisais un peu de ne pas être plus naturelle et relax avec ces bouts de chou tous mignons.


    La pouponnière a ouvert en 2007 et comme ils grandissent ici, Constantin qui a donné le terrain à l'association y a créé des classes de primaire pour accueillir ses "enfants" et ceux du village. Environ 110 enfants viennent y étudier dans des classes très rudimentaires et minuscules.


    Les parents envoient leurs enfants ici en sachant qu'ils auront un repas. Chaque jour dans la matinée leur est servi une grosse assiette de riz, bouilli, mil... agrémenté d'un peu de légumes du jardin. Ensuite des enfants... euh après réflexion, je n'ai remarqué que des filles !!! ... font leur vaisselle pendant la récréation. S'ils ont du surplus de nourriture alors ils le mettent dans un pot qu'ils emmèneront à la maison.


  A la rentrée une nouvelle classe a été créée, mais n'ayant plus de place dans le bâtiment, les enfants sont installés dehors sous un manguier. C'est d'ailleurs en revoyant cette photo que je me suis aperçue qu'il n'y avait que des garçons. Ils revenaient de recré alors que les filles étaient "à la plonge" ! La prochaine fois que l'on y va sur que l'on en discute. Non Mais !!


   Après s'être "occupé" des petits, nous sommes allés faire des activités avec les maternelles. Pas évident car ils étaient timides ... ou bien impressionnés ... en tout cas pas habitués. On a essayé une petite chanson, mais cela ne passait pas trop. Du coup on s'est dit "les couleurs c'est fastoche". 4 personnes au centre avec des habits de 4 couleurs différentes : jaune,vert, rouge et bleu. Une fois encore hormis quelques mômes ce fut difficile car ils ne connaissent pas leurs couleurs. Il est vrai que la priorité de la maman est de leur trouver un habit pas de trouver une "jupe bleue" ou un "short rouge". A nouveau ce qui nous parait évident et basique ne l'est pas pour eux. Mieux valait mettre une chèvre, une poule et une caille ☺
  Ceci étant vu le nombre ces enfants étaient fort disciplinés et quand la maîtresse leur a demandé de chanter ils ont tous démarrés en choeur avec grand enthousiasme. Bien mignons tous ces petits !
29/11/2012 Pouponnière et école de Tintilou

lundi 7 janvier 2013

Roo roi

Hier c'était l'épiphanie. Bonne galette, on vous sert la pogne !


 " Le roi, son prince et sa princesse ! "

dimanche 6 janvier 2013

Ottawa - 23 Ouaga + 33

  La semaine dernière, Anton-E a eu un - 27˚ une nuit et - 23˚ un jour ... sans compter le facteur vent,


   Alors que si ces temps nos nuits sont descendues à 16˚ et même 13˚ une ou 2 fois, nous avons toujours de belles journées ensoleillées à 33˚ de moyenne.


   Etrange de penser que l'on peut avoir 60˚ d'écart !