dimanche 24 août 2014

Paris réussi

      Et voilà on a dit un dernier au revoir Ouaga, et nous voici en escale à Paris. Pour accélérer le procédé de visa nous avons choisi d'y faire étape la journée. Au départ notre but était d'aller à l'Ambassade, mais en presque 2 coups de cuiller à pot l'affaire était bouclée. Arrêt au MacDo qui a le wi-fi et discussion avec Célia.




     Merci Belle de nous avoir suggéré d'aller faire une photo devant la tour Eiffel car nous n'avions pas vraiment tilté qu'en 5 h on peut se faire un grand bout de chemin dans Paris. Une bonne paire de chaussures, un temps magnifique, un jambon-beurre, on s'est bien régalés !
16 mai 2014

vendredi 22 août 2014

Quelques réminicences

Avant de clore mon blog j'ai trouvé dans mes fonds de dossiers, quelques photos que je serai heureuse de consulter dans le livre.


Le coloré gonolek (lanarius barbaricus)


De petites fleurs forts résiliantes poussant sur un sol aride.


Un dernier coup d'oeil à l'objet d'une passion. "Donnez-moi mon km quotidien :)"


"Soyez Zentil" !


Mud mask pour un, toujours charmant, Pascal.


Toc, toc, toc "y a quocun ?"


Fleur de gombo, ce lady finger qui devient gluant quand trop cuit !


     Et oui il y a des péages. Pas 100% sur que l'argent aille tout au bon endroit, mais ceci est une autre histoire. 

mercredi 20 août 2014

Ouaga c'est fini

     Et voilà, nous voici au bout d'une histoire de 20 mois à Ouaga. C'est beaucoup et c'est bien peu mais c'est très bien, on en a fait le tour et il était temps que l'on aille découvrir un ailleurs. J'ai aimé, beaucoup aimé les rencontres que j'ai faite. Oui, mes amis sont parmi les expats mais ainsi va la vie quand on est dans un pays avec de telles différences culturelles et de vie. 


    Je garderai de bons souvenirs de toutes ces découvertes dans ce pays du sub-sahel et mes amis/es je ne vous oublierai pas. "Keep in touch guys"


    Les bagages sont partis à Maputo, capitale du Mozambique et moi après quasi 4 mois en Chartreuse, c'est le 18 septembre que je rejoindrai Pascal au Cardoso hôtel avant de trouver notre nouveau nid.


L'hôtel,  je ne l'ai vu qu'en photo mais il m'a déjà séduite. " Can't wait ! "



Et enfin, on va avoir une voiture digne de ce nom et pas une vieillerie qui passe plus de temps au garage qu'avec nous !


En route pour de nouvelles aventures !

lundi 18 août 2014

Pour toi Paulina ...

Mais aussi une pensée pour tous ceux sur ce vol AH 5017 Ouaga-Alger. 
    Quand j'ai appris la nouvelle, j'étais à Ottawa et cela m'a d'abords sonnée, puis je me suis rassurée en me disant que mes amis ne prenaient par Air Algérie. Et oui, mes "proches" ont leur billet d'été payé par leur employeur et partent par Bruxelles ou Air France et moi bêtement cela me réconfortait de penser ainsi. Mais non, le pincement au coeur s'est transformé en douleur, en larmes en apprenant qu'inévitablement il y avait des gens que je connaissais dans cet avion. 
   D'abords j'ai appris pour Paulina et Richard son mari et le coeur a failli, non c'est impossible. Tu m'apparais souriante, me parlant avec ton charmant accent espagnol. 


     La premiere fois que je suis allée à Pilates, tu as été parmi celles que je ne connaissais pas et qui m'a parlé. Toujours un mot gentil et au fil des semaines tu t'extasias sur mes ongles peints de manière amusante. Tu adorais mes tenues de sport venant d'Angleterre et j'entends ta voix me dire : "oh Sylvie j'adore tes habits". Je vois ton sourire.


    Tu resteras en moi comme une belle rencontre, une amitié naissante. Tu nous avais accueilli pour une sortie au Grand "R", avais préparé des tapas. Cette maison tant rêvée que vous construisiez n'entendra pas vos rires, votre bonne humeur. Qui reprendra tout cela, l'hôtel Cardoso qui emploie tant de monde ? Cela va être une dure période pour beaucoup en tous points. Tu es parti avec Richard, beaucoup de monde vous regretterons.


     Dominique Guillaume que l'on a rencontré à Boulbi est aussi partie. 2 reconnaissances et 2 rando faites depuis son centre d'accueil Luily Yiila (blogs des 4/01 et 5/2 2013 et du 27/11/14). Pour être sincère, lors de notre première rencontre, ma réaction de sale gosse a été de me dire mais qu'est-ce qu'elle a fait pour avoir besoin de venir se cacher dans un tel trou ? C'est moche de penser ainsi, mais il est vrai que l'on rencontre parfois des gens dont on se demande quelles sont les motivations pour vivre à la dure comme cela. Et bien elle était une personne sincère, qui aimait donner aux autres et qui recevait les sourires, la gratitude en retour. Une belle leçon de vie.

    Le grand "R" est bien endeuillé. 3 personnes qui nous ont accueilli sont décédées et une 4 ème à perdu son fils. Bien qu'il y ai plus de 4000 français inscrits à l'Ambassade et de nombreux étrangers sur Ouaga, la communauté est petite et l'on se croise à un moment ou un autre de nos vies.


    Patrick, toi aussi tu as été touché. Ton fils César qui rentrait en France retrouver sa petite famille a perdu la vie. Pascal a eu l'occasion de travailler avec lui qui était dans l'événementiel et cela l'a aussi énormément touché. Toi et la famille avez souhaité que l'on exprime notre chagrin, notre soutien par des fleurs dans l'eau. Le coeur gros, Anton-Emmanuel et moi sommes allés acheter des tournesols car j'aime cette symbolique du soleil qui doit continuer à briller et chauffer nos coeurs et j'ai envoyé un mot.  : 
J'ai jeté dans le Rideau Canal
de la camomille
                                                                 Pour les gars et les filles
P..... Qu'ça fait mal !
Un beau soleil
Est parti tout pareil
Voguant
Sur le St Laurent.
Je pense fort, fort à vous
Pleins de bisouxxx
Amitié
À tout jamais "


Un tournesol dans le St laurent  (Ottawa, Canada)


Pascal a mis des fleurs dans l'océan indien (Maputo Mozambique)

" Je vous envoie plein d amour
Océan Indien 
Mozambique 
Dur pour moi d'assimiler et accepter ce qu'il s'est passé
Soyez forts 
Têtes hautes comme tu dis Patrick.
Têtes hautes en l'honneur de César
Têtes hautes nous resterons. "


Célia est allé au bord de la Tamise mettre un tournesol  (Reading, Royaume Uni)

     J'ai trouvé cela un beau geste, de le mentionner me noue encore la gorge, les larmes roulent sur mes joues. Je pense à vous qui restez, vous qui souffrez de la perte d'une être cher et je prie.

samedi 16 août 2014

Visite chez le roi

   Le chef traditionnel des Mossi, le Mogho Naaba, considéré comme le roi est un homme fort influent dans la communauté et la vie publique. Il habite dans Ouaga et il est possible les vendredi de lui demander audience. Il reçoit en effet les gens qui en font la demande le jour de la cérémonie hebdomadaire du "Grand Départ".


   Chaque vendredi, venir à côté du terrain de foot, entre 7h30 et 8h (par expérience ne pas venir avant 8h05 où l'on poireaute) il sort de son palais habillé de pourpre et accompagné de sa cour. Il se livre alors à la cérémonie du Nabayius Gou ou cérémonie de départ de l'empereur pour la guerre. A l'origine le Naaba Warga, souverain des Mossi au XVIIe s. apparu sur son cheval prêt à partir en guerre mais changea d'avis et rentra au palais. Certains disent que son frère ou des ministres l'auraient empêcher de partir. Le fait est que cette cérémonie qui mime le fait symbolise la lutte de la monarchie Mossi pour sa survie.



     On nous a bien dit qu'il n'était pas permis de prendre des photos durant la cérémonie ou dans la cour du palais, mais une fois reçues c'est avec plaisir que le Naaba a posé devant nos caméra. Françoise, sachant qu'il est fan de foot lui avait amené une écharpe du PSG


  et moi, et bien je me suis dit qu'il ne devait pas connaître les meilleures viennoiseries de Ouaga. Celles du Laico.

     Pour la petite histoire, il ne faut pas non plus prendre de photos de l'extérieur de l'enceinte. Un jour, j'ai demandé au chauffeur de ralentir et ce couillon au lieu de cela a fait un détour et est passé devant la porte à la vitesse d'un escargot. Autant dire que l'on a été vite repéré et un énergumène nous a foncé dessus en brandissant une arme. Chargée ou pas qui sait, mais j'espère penser que non car la façon dont il a gesticulé en agitant l'arme le coup aurait pu partir sans même qu'il ne le réalise. Voyant un flingue et surtout un excité j'ai intimé à Florian l'ordre d'accélérer et de s'éloigner au plus vite de se marteau. Mais lui, et bien il s'est arrêté et l'autre nous a fait face avec son arme toujours gesticulant de manière véhémente. Le chauffeur a tenté d'expliquer que je faisais un blogue et prenais toutes sortes de lieux et choses passionnantes à Ouaga mais le gars se jetait littéralement sur mon appareil photo et voulait le prendre. J'ai gardé mon calme extérieur, mais au fond de moi je n'en menais pas large et surtout je haïssais Florian de m'avoir mis dans une telle situation. Quel imbécile ! Il le connait son pays et ses coutumes. Après moult palabres et une trentaine de badauds s'agglutinant, j'ai moi même retiré les 2 photo prises, le calme est revenu et nous sommes repartis non sans une bonne explication dans le véhicule. J'étais en colère après moi, après le chauffeur et après ces bargeots qui montrent un aspect peu engageant de leur pays.
   Soyez prévenus, pas de photos de la cérémonie, du palais ni même des murs extérieurs. Merci Google pour la vue aérienne, je n'ai pas eu le temps de faire en tour en ULM !!

jeudi 14 août 2014

Parc urbain Bangr Weoogo

      Dans nos projets de randonnées, nous avions rêvé d'organiser une balade contée. Pour cela Myriam avait contacté un conteur célèbre que nous avons rencontré, mais étant très demandé à l'étranger, nous ne sommes pas arrivées à finaliser "les contes au détour du chemin". Le repérage s'est tout de même fait dans ce parc Bangr Weoogo au nord de la ville. Très populaire parmi les coureurs matinaux mais aussi les marcheurs, c'est le rare espace de 'verdure' de Ouaga. Je mets verdure entre parenthèses car il ne faut pas s'attendre au vert chlorophylle du Laico mais plutôt vert-gris de plantes tropicales non arrosées.
    La 1ère fois qu'avec Myriam nous sommes allées y marcher, c'était un lundi et nous ne savions pas que "c'est le jour de fermeture pour nettoyage". Après moult discussions "je viens de loin, on ne reste qu'1h, on ne jette rien... bla, bla, bla..." la personne nous a exceptionnellement laissé nous balader. De travailleurs/nettoyeurs point, en revanche nous les avons trouvés au premier croisement venu assis sur des cailloux et morceaux de bois en train de jouer aux cartes ou autre jeu. Super ! c'est pour cela qu'ils ne veulent pas que l'on entre ? cela leur permet de ne rien faire sans être visible. Et pourtant il y a grand à faire pour nettoyer l'endroit car comme ailleurs le "local est "un ani.. euh un être" qui jette par terre sans état d'âme. Evidemment, il y a des gens payés pour nettoyer !!!


   Le parc a une partie publique dont l'accès est payant (100 fcfa autant dire rien!), mais il faut déclarer son appareil photo car si l'on s'en sert ils chargent 1000 fcfa. Alors là je ne comprends pas ! Pas de quoi faire un safari photo ! Nous avons visité la 2 ème partie accessible sur réservation uniquement. Là, se situe la plaque de l'arbre que madame Chirac a planté en 2004. L'arbre toujours vivant est dans un autre coin.
 


      Dans le parc publique, il y a des mares et l'on peut voir les crocodiles. Attention, sauvages! Un jour l'un d'eux a croqué un chien et celui-ci a succombé à ses blessures, vous voici prévenus.



     Dans la partie privée l'on peut voir des cobes defassa (photos) ou de buffon mais rien trop d'autres de particulier. Là aussi il y a un grand besoin de nettoyage car les papiers, plastiques et autres déchets sont de partout. Bien dommage !

dimanche 10 août 2014

Ca sent bon !


Roo ne peut resister à l'odeur des boules de bains de Lush !


      Quand on est longtemps à Ouaga et que l'on est invité on peine à l'originalité pour un petit cadeau. Du coup comme pour Pâques j'étais en Angleterre, j'ai fait le plein de senteurs dans le magasin Lush. Cela sent hyper bon et avant de s'en servir on peut poser savons et boules de bains dans les placards quelques mois durant.

vendredi 8 août 2014

Y'a bon Banania !


    Et pourquoi donc certaines phrases sont t'elles devenues si politiquement incorrectes alors que quand l'on habite en Afrique eux nous parlent des Blancs pour nous nommer sans qu'il y ait la moindre connotation raciste. Nous sommes blancs et eux noirs et puis voilà. Appelons un chat un chat et l'on se simplifiera la vie.
    D'ailleurs, c'est en voyant cette affiche que ces connotations m'ont frappées. Eux utilisent "choco" alors pourquoi pas nous. Après explication de l'expression affichée en grand de partout en ville, j'ai su que "choco" veut dire "cool". Et bien oui, ils sont cool nos ouagalais :)
    Comme je n'étais pas en contact avec le milieu du travail, il est vrai que je suis passée à côté de nombre d'expressions qu'ils utilisent comme "quoi, quoi, quoi""la caisse est gâtée" ...

mercredi 6 août 2014

Repas entre amis

   Ouaga quoi que très chaud à vivre, restera un excellent souvenir pour ce qui est de la rencontre d'amis avec qui nous avons passé de très bons moments.... Pour la St Valentin sous la paillotte de l'Ambassade,




  Ou pour Pâques au Laico, on s'entendait bien et on s'est bien marrés.



     Nous avons eu le privilège de côtoyer quelques ambassadeurs fort sympathiques. Farat (Maroc, et sa femme), Alain (Union Européenne.. et oui cela existe en plus de chaque pays il y a un ambassadeur de l'U.E. !!!) et Tuli (et margaret, U.S.A.). Une belle amitié est née et je suppose un bon vent de fraicheur pour eux aussi parmi toutes ces receptions officielles plus formelles.
4 mai Buffet du dimanche au Laico

     Merci à vous tous, et vu que les affectations se font tous les 2/3 ans, qui sait, l'on se retrouvera de nouveau dans un autre pays. A tous je dis donc : "à bientôt !"

lundi 4 août 2014

On a eu de la visite

Enfin, plutôt l'Hôtel et Pascal que moi :)


    Pascal a serré la pince à Blaise Compaoré "notre" Président. Sa femme était une fidèle du café et des boutiques. Un samedi elle a même passé la matinée en toute simplicité en compagnie d'une amie sur un transat de la piscine. Simple la vie, pas de grosse armée de gardes autour c'est bien.


    Il a aussi accueilli le Président du Niger Issoufou Mahamadou. Bon, on peut pas dire que le photographe nous a fait des merveilles mais on a notre souvenir :)


De même que celui de Taiwan. 


     Il n'est resté que 7 à 8 h dans le pays mais cela n'a pas empêché de faire d'immenses affiches en toiles placardées dans Ouaga. 


    Là, pas de serrage de pince, mais quand je suis arrivée en octobre 2012 et pour plusieurs mois, nous avons eu les différents chefs touaregs qui étaient en négociation tant à la présidence qu'à l'hôtel. Puis à nouveau de temps en temps et quelques semaines en janvier-fév 13. Quand je pense que l'on a eu à notre porte un événement politique de la plus haute importance pour ces pays ! Nous étions dans l'Histoire :)

samedi 2 août 2014

Le laico Ouaga 2000 ... un beau produit

   20 mois pour pascal, 19 pour moi ... enfin moins vu que je passe 4 mois en France l'été... et cela restera le souvenir d'un bel hôtel dont on était fier. Juste dommage que les propriétaires lybiens rechignent à investir car oui, c'est un Beau Produit.


 230 chambres et suites. Un beau bâtiment qui se repère de suite quand on arrive en avion.


A l'origine géré par Sofitel, tout a été plutôt bien pensé. Espace et luminosité, très chouette !


Les touches locales sont aux murs ou exposées dans le hall et les couloirs.


Tout respire le luxe classique non criard. On s'y sent bien.


     La gym sans être top est un bon endroit, quoi qu'il demanderai à être reconçu complètement vu que gym et salles de soins du spa se cotoient. Pas idéal lors d'un massage d'entendre le coureur sur son tapis, ni le souffle du leveur de fonte.


    Ouaga 2000 a été créé pour désengorger le centre ville et chaque ambassade s'y est vu attribuer un terrain, mais beaucoup n'ont pas franchi le pas et les alentours sont encore 14 ans après à dévelloper. Des lots se construisent avec de grosses maisons et cela reste un quartier fort cher. C'est loin de la vie grouillante du centre et des amies qui sont pour la grosse majorité dans Ouaga, mais j'ai apprécié le calme alentour et moins de pollution.