dimanche 30 mars 2014

Repérage Pabré 2

   3 heures de repèrage, une bonne grosse suée par 36˚ en plein soleil, puis on réduit la balade à 1h45. C'est sur que l'on ne reverra pas tout. Dommage car parfois on rate de chouettes choses.


La saison de maturité des kapokiers arrive.


   Le Neem en fleur exhale un parfum délicat. 100 fois meilleur que l'huile que l'on extrait des fruits, assez répugnante mais excellent anti-moustique. "No wonder why !"


   L'immense Caïcédra est la "chapelle" ou l'arbre à palabre, lieu hautement important dans la vie d'un village vu que c'est là où toutes les décisions se prennent. Même s'il existe une mairie et des organismes sociaux, il faut composer avec les traditions et celle-ci fort ancrée est encore omniprésente dans la vie quotidienne.


Les pères du monastère cultivent de grands jardins pour vendre sur les marchés.


   Le manque de temps n'a pas permit le jour du Grand "R" de voir les plantations de mandariniers,


pamplemousse, papayers ou bananiers. Dommage car j'ai découvert la puissance de l'huile essentielle contenue dans les feuilles de ces agrumes. Extraordinaire ! On avait l'impression d'avoir épluché un fruit bien mur. Divin !


   Au bord d'un marigot, un cochon fouillait de son groin pour trouver la moule dont il se régalerait.


    Rare vision d'oiseau avec ce Bagadais casqué habitant des lieux. Le Prionops plumatus (White crested helmet shrike) peut se voir dans un grand nombre de pays africains. On le rencontre en petits groupe. Très actif, il cherche sa nourriture au sol, dans les arbustes et communique assez bruyamment avec ses comparses.
   Les arbustes ont du mal à avoir un feuillage dru. Pas étonnant entre la sécheresse et les animaux qui profitent de la moindre petite pousse.
Pabré  22 janv. 2014

vendredi 28 mars 2014

Pabré repérage au Grand "R"

     Une des amies de Pilates nous a suggéré de partir de chez elle à Pabré. Nous avons donc organisé le repérage un matin après notre cours. Pas la meilleure idée car midi approchant on a vraiment surchauffer !
                                                  

     Pabré commune de 30.000 habitants répartis dans 21 villages à la chance d'avoir dès les années 1999 signé un partenariat avec la ville de Limoges. Celui-ci a permit de gros travaux, sur la plus ancienne retenue du pays, qui ont grandement amélioré les approvisionnements en eau.


     Nous nous sommes baladés dans le quartier de St Joseph avec une église ancienne en oeuvre dans les années 1950. Une grande communauté de nonnes était établie à cet endroit. Elles y ont d'ailleurs été enterrées.


De nos jours il reste encore le monastère, un petit séminaire et surtout pas mal de ruines.


Le cimetière du coin "nettoyé" par les biquettes est assez grand.


En passant près des maison on observe la vie.


    Sur la route N22 la conception de ce momument par Thierry Compaoré  "fustige des évènements douloureux (crise sociale suite à la mort du journaliste Norbert ZONGO) qu’a connu le pays et devant inciter chacun de au regret et au pardon. La commémoration de la journée du pardon est la preuve d’une prise de conscience des Burkinabè pour se faire la paix, condition première pour un meilleur devenir de la patrie.

La calebasse brisée: L’idée centrale de l’œuvre tourne autour d’une "calebasse" symbole d’ustensile communautaire fragile, qui servant à tout le monde a besoin d’être ménagé. Toute brutalité à son endroit lui est très préjudiciable et dommageable pour tous les utilisateurs. Dans cette composition, la calebasse présente des fissures et représente ici l’état de la Nation Burkinabé meurtrie aux lendemains des multiples évènements douloureux qu’elle a enregistrés.
La colombe interpelle par cette belle phrase ! "plus jamais ça!", inscrite en style particulier de raccommodage des fissures. Ce raccommodage quelque peu grossier, démontre que toute réparation laisse toujours des traces indélébiles à l’image du pardon qui n’efface pas la douleur mais atténue la réaction.La colombe : Symbolisant depuis l’antiquité un "messager de la paix", elle représente pour chacun un idéal de paix et de purification.
Les mains en signe de prière : L’œuvre de réparation de la colombe (paix) ne peut être possible et durable que si les protagonistes acceptent de placer leur souhait sous la bénédiction divine. Dispositions des "mains" en signe "d’invocation" à Dieu tenant ainsi une petite calebasse, réceptacle des bénédictions demandées au bénéfice de l’intérêt général.
L’étoile flamboyante : L’étoile du drapeau national symbolise l’espoir du peuple du Burkina est disposée dans l’espace de recueillement de manière à recevoir les gerbes de commémoration (de personnalités officielles).
L’eau du pardon : Dans les coutumes et traditions, les séances de pardon et de réconciliation ne peuvent atteindre leur but que si elles sont accompagnées de l’eau qui lave et purifie. Ainsi, pour aborder ce thème, deux calebasses de chaque côté du monument déversent de l’eau (par système de jet d’eau à circuit fermé), à l’image de ce qui se fait en de telles circonstances. Cette image de l’eau qui se verse rappelle que le pardon et la paix ne peuvent durer entre les hommes sans l’acceptation des ancêtres et la terre qui les porte dans ses entrailles."
  En Gambie la phrase "Plus jamais ça" était utilisée en référence à l'esclavage.



   Ce jour là, la lumière était parfaite pour attraper les rares couleurs dans cette grande sécheresse. A proximité des barrages, la vie s'organise autour de l'élevage et surtout des cultures maraîchères.

mercredi 26 mars 2014

Porte bébé africain


Pas à pas pour le porte-bébé africain. Valable pour toutes les couleurs ! :)


Bien pratique, mais à mon goût, ils ne voient pas grand chose et sont souvent trop emmitouflés !

lundi 24 mars 2014

Il y a 9 mois, une Chartreuse naissait


Regardez ma petite bouille ne suis-je pas trognon ?



    Je me présente : Indigo "Demarchi" Des Bois Ronds, mon papa s'appelle Eclair Des Nuits Indiennes et ma maman Flavie de Robinson Val 36. Je suis née le 16 juin 2013 à Saint Aubin d'Appenai dans le 61. Tout cela semble un peu pompeux mais je vous promets que ma maman d'adoption est tombée sous mon charme et je le lui rends bien. 



      J'en ai déjà vécu des choses. juste avant mes 3 mois j'ai eu droit aux tests médicaux et autres vaccins. Pas top et en plus il fallait celui pour partir en Angleterre puisque c'est mon nouveau lieu de résidence. En janvier, je suis devenue demoiselle à vie. Cela m'arrange bien car je me sens toute calme, détendue et super caline. Bon le cone autour du cou ne fut pas glamour, mais j'ai préféré au gilet qui finalement me grattait. Ma 'maman' s'est super occupée de moi durant ces moments difficiles et mon caractère cool a fait le reste.


Maintenant je peux buller en paix et je ne m'en prive pas !


    Non mais franchement arrêtez de me flasher, je ne fais rien, je dors. Mais qu'est ce que c'est bon après une bonne dépense physique.


    Célia et Anton-Emmanuel m'ont accueilli chez eux, après un long voyage que je ne souhaite pas refaire. Vous vous voyez vous à faire quelques heures de voiture et surtout du bateau qui bouge pour traverser la Manche. Pas top et je peux vous dire que j'ai appris à faire "mew". Bon, pas super puissant, mais je m'exprime quand cela ne va pas. 
   J'ai eu la chance de passer une semaine avec papa Pascal. Sympa de faire la sieste ou l'aider à l'ordi :)


    Je me suis vite adaptée et ai eu l'occasion de célébrer les fêtes avec la famille. A Halloween, c'était étrange cette drôle de maison orange un peu gluante. Ouais, ben je n'y resterai pas. Ok pour la photo souvenir, je veux bien poser devant, mais les chaussons c'est non merci. Allez-vous déguiser vous même.


   Célia m'a prise au mot et elle ... euh... me ressemble :).
   A Noël, trop cool, j'ai eu droit à ma carte et on l'a envoyé à tout le monde et pour égayer la maison en ce début de printemps j'ai adoré ces belles jonquilles jaunes.



   J'adore les sacs et dès que quelqu'un arrive je renifle tout et à la moindre occasion je me glisse dedans.


     Je suis une grande joueuse et me prendrai presque pour un chien quand je joue à fetch (va chercher et ramène) la boule de papier. Je reviens toute fiérote avec ma queue en forme de "candy cane". J'adore aussi les courses poursuites et part à fond dans l'appart pour me planquer quelque part, puis je sors discrètement et repars de plus belle. Un autre de mes jeux favori est le cache-cache. Je me tapie devant le canapé, attend que Célia se cache derrière et ... hop d'un coup je saute sur le rebord et touche sa main. Vite vite je repars et me remets en position. En fait j'adore tout et suis curieuse. Si une goutte de pluie tombe sur la vitre ou un bourdon se pose sur les fleurs du balcons alors je suis fascinée devant ma fenêtre. J'adore aussi me cacher et même dans un tout petit coin. Bon après il arrive que je me trouve enfermée dans un placard, mais jamais pour trop longtemps car je sais appeler.


    Sage comme une image, je suis Célia de partout, si elle va dans la salle de bain je m'y faufile et si elle bosse sur son doctorat, alors je me tiens sagement près d'elle.


    Toute maigre, non je ne sors pas de la douche, mais ai entendu un bruit vraiment étrange et je ne sais pas si c'est inquiétant ou excitant. En tout cas toutes ces activités moi cela me fait bailler. La sieste n'est jamais bien loin.


    Hum, un toast ! s'approcher sur la table j'y arrive mais passé un certain point, hop une main me soulève et plouf je me retrouve de nouveau à terre. Cela ne coute rien d'essayer n'est-ce pas ?


    Et bien voilà vous me connaissez maintenant. Allez, je suis fatiguée, il est temps que je sieste à ma place favorite. A une autre fois surement :)

samedi 22 mars 2014

Entre filles


  3 semaines avec Célia, nous a permit de prendre notre temps, faire des sorties, des restau et nous amuser avec nos ongles. On trouve maintenant des vernis-feutre et celui-ci est le meilleur essayé de ce type. C'est le Nail Art Pen de Barry M que j'ai acheté chez Boots et on le trouve en 4 coloris : noir, blanc, rose et gris argent. Génial comme invention. Bien sur il faut mieux prendre son temps et attendre que la 1ère couche sèche avant de s'amuser au 'stylo'.


   Avec la tourtière du Creuset on a fait un délicieux pie et on ne pouvait pas passer à coté d'une autre spécialité anglais pour un gouter, le scone confiture et clotted cream. Yummy !


    Les filles bien sur, cela inclue Indigo. Elle commence à explorer son arbre, malheureusement bébé Indigo a beau être grande a encore du mal pour redescendre.
Reading mi-mars 2014

jeudi 20 mars 2014

St Peter's Caversham

    Lors de nos fréquentes promenades le long de la Tamise on apercevait une jolie église en face, cette fois nous sommes allées investiguer. Ah ben non alors, l'ordi me dit que le mot ne va pas. M'enfin il sonne parfaitement à mes oreilles ! là je vois maman en train de dire : "mais cela n'existe pas". Non, soit, mais je jure que cela fait sens. Allez, j'ai vérifié sur un dico et je vais employer le mot enquêter... euh non, c'est trop policier cela... bon euh "examiner" ouais et bien y a rien qui veuille traduire ce que je voulais dire. C'est pas grave, nous avons fait une super balade par super beau temps et c'est cela qui compte.


     St Peter date de 1162. Sa tour fut détruite en 1643 en partie, durant la guerre civile, reconstruite en bois.


    Puis en 1878 en pierre. Elle contient 8 cloches dont les 4 plus grosses ont l'inscription "Prayes God 1637". L'ajout de l 'aile sud date aussi de 1878. Des extensions ont encore été faites au début du 20 ème siècle, et actuellement des fonds sont collectés pour l'orgue. En février 2014 sur les £ 50.000 nécessaires, £ 35.000 avaient déjà été trouvés. Ils espèrent boucler le budget d'ici à janvier 2015. 
Reading  9 mars 2014

mardi 18 mars 2014

♪ ♫ Je m'baladais sur l'avenue ♬

    Comme toute ville, pour se régaler, il faut marcher ... et choisir son jour pour les photos ... ou plutôt pas. En février/mars, un ciel bleu quasi sans nuages en Angleterre, ce n'est pas tous les jours et encore moins toute la journée. Pas gagné, mais avec un peu de disponiblité on y arrive


  et là au détour d'un carrefour on aperçoit au loin un pic, un haut d'église qui vous appelle et on tombe souvent sur un petit bijoux. Celui-ci était dans la même rue qu'une autre église, c'est fou le nombre de bâtiments religieux que compte Reading !


   St Mary the virgin était jusque là ma préférée, mais là elle a trouvée une rivale à sa hauteur. Quelle majesté que cette église polonaise qui a passé les 150 ans.


   Au départ des immigrant polonais de la région de Poznan sont arrivés sur Reading et parce qu'ils étaient dans une partie sous contrôle allemand ils connaissaient cette langue. Ils sont allés à St Paul's seul endroit faisant les offices en allemand. Puis il y a une trentaine d'année la démolition d'une église rue Watlington étant envisagée, la congrégation polonaise forte de 600 membres se mit en demeure de la sauver. Avec entre autre £ 259.000 d'aides de l'English héritage ils ont permit sa remise en état. En 2010 restait encore le toit de brique couvert d'ardoises qui s'effritait et représentait un danger. Maintenant c'est un joyaux qui se tient fièrement dans cette petite rue de quartier calme et pourtant à 10 min à peine du centre ville.


   Je n'ai pas vu les lions au Burkina, mais je connais bien celui-ci magnifique érigé dans le parc de Forbury. Le lion de Maiwand honore les 328 officiers et hommes de troupe du 66 ème régiment du Berkshire morts à Maiwand, Afghanistan, en 1880. Seuls 11 hommes survécurent ! Le sculteur George Blackall Simonds appartenant à la famille des brasseurs de Reading, a mis 2 ans pour réaliser ce lion en fonte de 8,5 m. La ville revendique le titre de plus grosse sculpture d'un tenant au monde.


    Le parc de Forbury, très populaire par beau temps à la pause du déjeuner, date surement de 1150 temps où l'on cherchait à fortifier l'Abbaye durant la guerre entre Matilda fille du roi Henry I et Stephen le neveu. Pendant plus de 400 ans il a servit de marché facilitant les échanges entre les moines et le petit peuple. Après la pendaison de Hugh Cook of Farington, dernier abbé, le terrain fut confisqué en 1539 par la couronne, pour devenir plus tard propriété privée.
     Ce parc a servi de place d'armes durant la guerre civile de 1643, et ce n'en qu'en 1790 que Forbury Hill a été "paysagé" par les prisonniers de la prison toute proche.  Le côté jardin publique botanique n'est arrivé que plus tard au milieu du 19 ème s quand le Reading Corporation l'a racheté le lieu.

dimanche 16 mars 2014

De l'eau, de l'eau

    Kennet and Avon canal, une voie d'eau de 140 km composé de 2 longueurs de rivière navigable reliées par un canal compte plus de 100 écluses et c'est au niveau de Reading qu'il rejoint la Tamise.


    Etre en pleine ville et marcher le long du canal c'est un peu comme marcher dans un parc. La végétation y est superbe et le bruit de la circulation n'est qu'un lointain murmure.
   L'idée d'une navigation fluviale d'est en ouest a été mentionné dès 1558. Vers 1626, Henry Briggs a proposé un canal reliant les 2 rivières mais ce n'est qu'au début du 18 ème que le projet a démarré.

  
     Dès 1723, la navigation sur la rivière Kennet dans Reading se fait. Le canal ouvrira en 1810 après 16 ans de travaux. A cette époque le coût du transport de Londres à Bath est de £ 3 / tonne contre £ 6 à 7 par la route. Le commerce fluvial s'est fortement développé et en 1818 pas moins de 70 barges de 60t. étaient en activité, transportant essentiellement du charbon et des pierres. Il fallait 3 j 1/2 pour aller de Bath à Newbery.


   En 1841, l'ouverture de la ligne ferroviere Great Western a ôté une grande partie du traffic au canal qui, dès 1877 connait des pertes et ne sera plus jamais rentable. Longtemps délaissé et se détériorant en de nombreux endroits, un groupe de soutien à la restauration s'est constitué en 1950 entre Reading et Bath, constitué de la British Waterway et de nombreux bénévoles.


     Wikipédia m'a bien aidé dans ma recherche. Plutôt que de paraphrasé, j'ai préféré emprunter ces lignes : "A l'écluse de County, la rivière entre dans le centre de Reading, où elle coulait autrefois au milieu d'une grande brasserie. Ce tronçon étroit et sinueux de la rivière est devenu connu sous le nom « Brewery Gut ». En raison de la mauvaise visibilité et de la difficulté pour les bateaux de passer dans ce tronçon, le trafic a longtemps été contrôlé par un ensemble de feux de circulation maritime. Aujourd'hui, le « Brewery Gut » est une particularité majeure du centre commercial Oracle de Reading.
    Immédiatement après L'Oracle, la rivière coule sous le pont en arc appelé High Bridge, qui constitue une séparation historique et administrative sur la rivière. Le dernier mile de la rivière Kennet à Reading en aval du pont est navigable au moins depuis le XIIIe siècle. Parce qu'il n'ya pas de large plaine inondable, les quais ont pu être construits au cours du Moyen Age ce qui a permis à Reading de s'imposer comme un port fluvial. À l'origine ce court tronçon de la rivière, qui comprend de l’écluse de Blake, était sous le contrôle de l'abbaye de Reading, mais aujourd'hui, il est administré par l'Agence de l'environnement, comme si elle faisait partie de la Tamise."
         Au niveau de l'Oracle on pouvait encore constater les inondations et le niveau qui peine à redescendre. En 3 semaines seuls quelques centimètres de regagné. Il ne faudrait pas que de nouvelles grosses pluies s'abattent sur cette région déjà fortement touchée car le sol est imbibé et de nombreuses semaines seront nécessaires pour assécher tout cela.

vendredi 14 mars 2014

L'ancien et le moderne

    Il y a un réel charme dans ces bâtiments en pierres ou briques. 


     Je ne rejette pas le moderne, mais je dois admettre que j'en ferai une ville à part et interdirai ces constructions au milieu de si beaux quartiers.


     Des morceaux de l'abbaye se trouvent ça et là. Il suffit de déambuler dans la zone et d'attraper les petites rues et recoins pour tomber sur ces bouts d'histoire.


Rien de tels que ces beaux bâtiments de pierre ! Ici le Crown Court - cour d'Assises. Cela donne envie de pousser la porte. Je pense que lors de mon prochain séjour ce sera mon but. Voir se qui se cache derrière ces portes qu'elles soient d'église ou de bâtiments publiques.


   Le Forbury mélange de bâtiment cossu et de tout en glace n'est devenu un hotel qu'en 2006. La partie ancienne, classée en Grade II, fut construite en 1911et servit de quartier général au conseil régional jusqu'à son déménagement en 1980. Puis il fut utilisé comme bureaux avant sa nouvelle vie hôtelière.


   Le 2ème bâtiment encore sur pied de l'Abbaye après le "Gateway" est l'ancien "Hospitum St John the baptist". Au 12 ème s. les pèlerins qui venaient par centaines, donnaient de l'argent à ce sanctuaire en vue d'une guérison possible. Ils ont définitivement mis Reading sur la carte des chrétiens pratiquants. Le bâtiment datant du 12 ème s. fut détruit, puis en 1486 rebâti pour devenir un collège (grammar school). L'université l'a repris et restauré au 19 ème s. 


   Charmante église St James dans le charmant parc Forbury. En plus c'est une belle saison avec toutes les fleurs printanières qui tapissent les parterres et parsèment l'herbe de taches de couleurs.
    St James est une église catholique romaine construite sur une partie du site de l'ancienne abbaye entre 1837 et 1840 avec des ajouts en 1925 (aile sud, partie du choeur) et 1962 (aile nord). Elle est classé Grade II. De style romane, elle est faite de silex et pierres de taille. Son style a été influencée par la proximité des ruines.


   Autre batiment aussi classé Grade II est l'église St Mary. En 1798 un désaccord entre l'évèque et la congrégation a mené au départ d'une partie de celle-ci qui a fondé une nouvelle chapelle dans Castle street sur le site de l'ancienne prison de Reading (Reaging's goal). Au départ simple construction de style géorgien, auquel fut ajouté, en 1840, le portique corinthien en pierre de Coade. Le devant est en stuc (enduit à base de chaux teinté dans la masse). Comme pour les autres, j'ai trouvé porte fermée et n'est pu visiter l'intérieur.


    Beau bâtiment aussi que le "Town hall", dans ce style intemporelle que les anglais savent si bien faire. Vieux ou neufs se confondent et l'on ne saurait dater ce genre d'endroit. En fait, il a  été construit en plusieurs phases entre 1786 et 1897. Aujourd'hui il accueille le musée de Reading, un "concert hall" et plusieurs salles de conférences.