jeudi 28 février 2013

Des canaris à vélo


  Tous les matins de la "campagne" arrivent les canaris fixés avec art sur les vélos.


Ces plus ou moins gros pots de terre sont très couramment utilisés dans la vie courante.


Le cycliste devient équilibriste !


 Janv 2013 Ouaga 2000

mardi 26 février 2013

Aviez-vous trouvé ?








Qui Sont-ce ? 

1 - une nounou, qui transporte façon locale, la fillette qu'elle garde.
2 - les locaux, chaussés ou non, se sont répartis tout au long des parcours mais se sont aussi installés dans les arbres, piquants ou non.

dimanche 24 février 2013

Roo se Rallye à nous

6 h du mat je n'ai pas de frissons, il fait 24 et dieu que c'est bon !


   Et oui, Roo était du voyage, mais hier nous étions tant concentrés sur notre parcours et nos questionnaires qu'il est resté dans le sac. Il a pu profiter de sa 1 ère nuit en brousse ! Bon couchage avec une mousse confortable, on se lève bien reposé même après une nuit plutôt courte.


  Tous les repas sont à la hauteur et au petit déjeuner, avec le pain-beurre-confiture il y avait des viennoiseries pour les plus gourmands. 


Il est beau mon Pascal !


    Notre véhicule, comme tous d'ailleurs, a assez souffert la veille mais le plus gros des rayures partira car faites par la poussière des branchages frottant notre 4x4.
    Nous ne repartirons pas de suite car la matinée est consacrée à des épreuves pour ceux qui le souhaitent. La 1ère est celle du démarrage en côte avec un oeuf posé derrière une roue avant. Dur, dur le départ raide sur une surface sablonneuse. Seuls y sont vraiment arrivés quelques rares qui savaient démarrer sans frein à main ce qui n'est pas donné à tout le monde et qui avaient un véhicule avec différentiel. Les autres ont participé à l'omelette, quads en premier vu que le poids de leur engin à l'arrière les tiraient vers le bas.!! 


Tous étions au spectacle, ceux du rallye ou locaux et on s'est bien marré.


La 2 ème épreuve fut un parcours 4x4. Le véhicule étant à Jean-Louis... ou plutôt à sa société... il a opté hors parcours et il a eu raison. Il fallait avoir un engin surélevé et ne pas craindre quelques bonnes éraflures. On a donc regardé...


   Et nous n'étions pas les seuls, tous les villageois environnant s'étaient donnés le mot car il y avait des cordons de personnes nous observant. Etrange quand on pense qu'en repartant, il nous a fallu plus d'un kilomètre avant de voir la première maison. Ils sont vraiment sortis de nulle part et sont restés des heures vers les parcours et assis sur le digue le long de notre campement.


  La 3 ème chose que l'on pouvait essayer était la conduite à l'aveugle. Au repérage, J-Louis a fermé les yeux pour voir et nous restions dans la voiture. Il allait tout doucement et avait l'impression d'avancer même quand presque à l'arrêt !


   Comme nous n'avions pas de 4x4 nous n'avons pu nous amuser à conduire et j'ai adoré quand mon amie Myriam m'a dit qu'elle voulait faire le parcours. Le chauffeur encagoulé devait s'en remettre totalement au passager et cela demande de lâcher prise et une grande confiance. Pas facile mais très rigolo. J'ai joué le copilote et l'on s'est super bien débrouillées. Nous aussi du coup au repérage avions pratiqué chauffeur yeux fermés sur presque tout le parcours pour voir.... ou plutôt savoir comment cela ferait. Il y a l'effet ne pas voir cumulé à l'inconfort de la cagoule.


    La matinée s'est conclue à 13 h par un repas et la remise des prix. Nous avons fini 3 ème et gagné 3 bouteilles de vin. Comme une famille nous avait aidé dans un quizz, on a réparti 1 bouteille par famille.
    Encore un excellent repas avec les fruits de saison : des fraises à la chantilly. On n'en a jamais mangé autant de notre vie. Tous les jours c'est fraises au dessert que ce soit en tartelette ou dans une coupelle. Miam !
    Finalement le seul incident fut l'envolée de plusieurs toiles et une des barres de fer qui a heurté Myriam au bras. Plus de peur que de mal, ils ont vite remis en place de nouvelle protections "solaire" et arrimé solidement... quoi que le bras blessé est passé la semaine suivante par toutes les couleurs de l'hématome.
    Merci, les gars, on a adoré !

vendredi 22 février 2013

Allez, on active ses petites cellules grises

Il aime à être montré et suivi
L'imiter est toujours bon.
Il peut servir de leçon
Et de mise en garde aussi

Grâce à lui on peut se nourrir,
On peut se fleurir aussi.
Public il est ouvert à tous
Secret il l'est pour ceux qui aiment se taire

On le demande, on le poursuit.
On le perd, on le passe

Encore fléau à notre époque
Par le loup souvent on l'évoque,
On peut hélas en souffrir
Parfois au point d'en mourir.

Second degré :
 Dans quel pays ne bronze-t'on pas du nez ?

 Que s'est-il passé en 1111 ?

Utiliser des chiffres que vous lirez de manière phonétique :
Exples : . . . lui  = 100 lui , et se lit  "sans lui".
             1000 = "Mis le"

Après une bévue,  . . .  mal

Un voeu pour sa réputation ! Qu'elle . . . H

Essayer de faire tenir une tige sur une bouteille . . .  dedans.


Quatre villes françaises font un total de 20, lesquelles ?


Retrouver la phrase :
sisisisisicentsisiprèsicentsisisisicentsisiprè 



Qui  sont - ce  ?

mercredi 20 février 2013

1er lever de soleil en brousse

Pour le plaisir des yeux !







  J'ai aimé ce lever de soleil sur ce petit lac
10/02/2013 Au bivouac juste avant 7h du mat.

lundi 18 février 2013

A 14 h on s'y remet

   Après un bon pique-nique réparateur entourés d'une horde de locaux qui observaient... et peut-être attendaient un reste par-ci, par-là de notre salade de pâte, fromage ou banane, nous avons repris la piste pour la 3 ème étape. 


  Sur notre route, encore du monde pour nous observer, la végétation qui se met en scène et nous cahotant essayant de répondre aux questionnaires. Hé, d'ailleurs, vous avez bien progressé sur celui de l'étape 1 ? Solution en fin de rallye, c'est promis.


  Après vache et ânon du matin, ce furent des charrettes entremelées qui nous barraient le chemin. Les hommes sont descendus pour aider les 2 ânières dont l'une portait un bébé dans les bras. Pas évident en ces conditions de manœuvrer un attelage.


  Après quelques bons efforts, les voici séparées et de nouveau en route. Pas vraiment de merci, et d'ailleurs celle qui est reparti bien vite en avant de nous, on n'était même pas sur vu l'empressement qu'elle y mettait que c'était la voie choisie initialement. Ma foi, une fois notre voiture passée elle pourrait toujours faire demi-tour !!


   "It's a long way to tipperary, it's a long way to go...♬". De la piste et de la "cahote" on s'en est bouffé et vers la fin on trouvait même cela un peu long. Rouler pour rouler c'est bof car tout est assez similaire alentour. Moi j'étais au milieu à l'arrière et ne je me suis pas heurté la tête sur les coté, mais parlez-en à mes compagnons de route...
   Arrivés au camp de base, il nous a fallu monter notre épouvantail. Rigolo et pas facile de faire tenir des bâtons à l'équerre, de l'habiller et d'y planter un tête de chou. Il nous fallait un article perso et plusieurs ont choisit la cigarette. Nous on a pris le gilet de sécurité de Air France vu que nous étions avec des amis travaillant pour cette compagnie. Une petite pub ne fait pas de mal !


   Nous étions assez fiers de notre bonhomme de paille et son gilet jaune fluo. Il semblerait que le gagnant est été un épouvantail vivant. Quoi ? comment ? mais alors à quoi ça sert que l'on se décarcasse ? et d'ailleurs les boutons pour la bouche, il les a bouffé ? et les capsules à la place des yeux ? J'aurai du observer qui le soir avait des marques orbitales de capsules. Je ne vous parle même pas de la place du balai !!!


     Il n'y a pas que nous qui avions besoin d'un bon dépoussiérage, mais "titine" attendra demain.



   Nous, nous avons eu droit à une bonne douche fort agréable qui nous lavait nos corps orangés. Comme chacun arrivait à son rythme, le passage en douche s'est fait de manière correct et 8 douches pour plus de 100 personnes fut un bon nombre. En revanche on ne s'étendra pas sur les 2 toilettes bio. Disons que je n'ai pas envie de partir en vadrouille en groupe pour plus d'une nuit.


   Le bivouac était bien réparti avec bien sur des gardiens ... et leurs tentes ... mais alors, ils allaient dormir la nuit eux aussi ??? Bon, bref, les couples avaient leur petit nid perso et les famille des tentes un peu plus grandes. Nous étions près d'une étendue d'eau et contrairement à ce que l'on pense : eau = moustique, et bien ici ils disent que eau = poisson et ceux-ci mangent les larves donc il y en a moins de moustique qu'ailleurs. Je dois avouer que cela s'est révélé vrai et après une fin d'après-midi et soirée dehors je n'ai ressenti que 2 gratouilles.


   De grandes toiles avaient été mises pour le coin restauration. L'organisateur  (habitués du Paris-Dakar) a d'ailleurs été très bon et l'on s'est régalé au delà de nos attentes. Dimanche midi on a même eu droit à une bonne assiette de fraise à la chantilly... trop top !!!


  Bonne nuit les petits ! ... à bien vite...

samedi 16 février 2013

Allez, on se creuse les méninges

Toujours le premier,
Jamais le dernier.
Rien sans lui n'est jamais fini,
Car rien ne peut commencer sans lui

Il est bon quand il est tôt
Quand il est tôt, il est petit,
Mais aussi il peut être beau,
Et quand il est tard, il est fini.

D'une arme à feu il peut être un pièce
Et nos amis sont nombreux issus de son espèce.

A piquer elle s'entête jusqu'à être gavée.
Certaines cartes en sont dotées,
A l'oreille ont la met.

La catastrophe vous a frôlé
Si près de vous il est passé
Et personne n'est ménagé
Quand rouge il est tiré

On la tourne pour avancer
Mais quand on l'est
Cela signifie "être branché".

Appliqué d'une main il marque l'offense
Activé de 2 mains, de la flamme il conduit la danse.

Souvent inhabité
Il est inutile d'en parler
Mais hélas sans le désirer
On doit parfois le traverser

D'un être ou d'une chose,
Elle est ce que l'on voit
Et si par une on peut être trompé
Il en est d'autres que l'on peut sauver.

C'est un petit air léger qui nous ravit l'été
Sans R elle est glaciale, car plutôt hivernal.

Pour les instruits :
   Comment se fait-t'il que dans un groupe de chevaux multicolore, au fil du temps, seuls les blancs survivent comme pour ceux de Camargue. Comment se fait-t'il ?

Second degré :
  Comment les abeilles communiquent t'elles ?


Qui  sont - ce  ?

mercredi 13 février 2013

Un week-end escapade

   Le week-end dernier, nous avons participé au Rallye organisé par l'Union des Français à l'Etranger. Devant notre inquiétude face aux événements chez nos voisins maliens, les organisateurs nous avaient rassurés. Tout est encadré et c'est la douzième édition donc ils sont rodés. 


   Le choix du parcours s'est d'ailleurs fait dans un rayon de 35 km au sud de Ouaga, moins éloigné que l'année précédente et loin de toute frontière. Le but était de faire un parcours essentiellement sur piste en 3 étapes avec des questionnaires à remplir. Nous n'avons fait que quelques km de goudron sur les 160 de la journée... et encore si l'on ne s'égarait pas un peu car ce n'est pas toujours simple de suivre un road book dans le cahotement.


  N'ayant pas de 4x4, nous nous sommes "alliés" à des amis et à 5 nous formions une équipe de chic et de choc, surtout pas de toc ! Nous avons passé plusieurs digues fort étroites et sur la première y avons plus ou moins "ambush/coincé" un zébu qui avait faussé compagnie à ses copines qui regardaient sagement. Pascal a du descendre de la voiture pour essayer... avec succès... de la convaincre de longer la voiture pour revenir en arrière. Plus de peur que de mal pour la pauvre bête qui commençait à s'affoler. J'avais la trouille qu'à cause de nous elle culbute en contre-bas et s'abîme. Rien de tout cela et après quelques minutes de ralentissement nous sommes repartis bon train.


  2 ème digue, 2 ème animal, ce seraient-t'ils donné le mot ? Ce passage étant plus large et l'ânon plus cool, pas d'arrêt, qu'un ralenti momentané. Joli comme tout avec sa robe presque noire !


   Les paysages se suivaient et il faut bien l'avouer, dans l'ensemble se ressemblaient. Avec cependant quelques petites différences comme une zone avec des cailloux/rochers un peu mini forêt de Rambouillet. A ce moment nous étions concentrés à fond sur le parcours et les épreuves et l'appareil photo reposait de côté. Dommage ! 
    Une termitière géante nous a interpellé. Etrange car elle s'adosse presque à un arbre mais ne s'en nourrit pas !!


    Nous avions un fil rouge, celui de créer un épouvantail et au départ de chacune des 3 étapes on avait des renseignements sur quoi trouver pour le faire, notamment un chou pour la tête. C'est le paysan dans son champs qui a du être content avec tous ces blancs venant lui payer un chou bien au-delà des cours du marché. Quand on aime on ne compte pas ! Par les info de précédents participants, nous avions préparé toutes sortes de bricoles comme de la colle, des crayons de couleur, du papier, des graines et fleurs séchées..., mais finalement quasi rien de cela n'a servi. Tant pis j'y garde pour l'an prochain ;)


   Les enfants ont vite compris qu'il y aurait un certain nombre de voitures et ils attendaient souriant, faisant des coucou. Ce qui nous a bien "éclaté", c'est qu'ils s'agglutinaient, faisaient de grands signes tous contents mais si on avait un désir de renseignement et l'on s'arrêtait à leur hauteur alors ils s'enfuyaient comme une volée de moineau. Il est vrai que bien qu'à 35 km environ de Ouaga, la plupart ne parlaient pas le français... qui est tout de même langue officielle. A 150 km je le conçois, mais au portes de la ville alors là, c'est surprenant !!


   Dans un village nous avons couru les étals, observé par terre, pour trouver des capsules de bouteilles pour les yeux de notre épouvantail. C'est un article qui doit se recycler car nous avons eu du mal. Quand je pense qu'à l'arrivée de la 2 ème étape où l'on a fait le déjeuner il y en avait autant que l'on voulait avec notre pique-nique. A quoi ça sert que l'on se décarcasse ? On se demande. En tous les cas c'était très rigolo.


   Le parcours nous a parfois donné du fil à retordre et ce ne fut pas simple de trouver le passage pour traverser ce canyon. Les Champions ... nous ... l'équipage au numéro 1, avons ouvert la route aux quelques véhicules en doute dans cette même zone. Et ensuite ils nous doublaient à toute berzingue ! Cela a d'ailleurs coûté à plusieurs des crevaisons et probablement des rayures plus profondes sur les voitures. 


   "Tu prends photo, tu as des l'arzent ?" et bien non mon coco, on découvre et on ne peut pas donner à chaque fois que l'on croise du monde sinon il nous aurait fallu une charrette de billets. Vraiment insolite ce chameau au milieu de nulle part, je n'en n'avais encore pas vu et ne savais pas qu'il y en avait dans le quartier. Vu qu'il doit passer une voiture tous les 36 du mois, je me doute que cela ne lui sert pas d'attraction touristique, mais n'est aucune idée de l'usage d'un tel animal.


   La terre est très pauvre et hormis proche des barrages où il y a des cultures, il y a peu de végétation. Un des arbres les plus majestueux reste tout de même le baobab !
   La 3 ème étape nous a conduit au bivouac où nous avons passé notre 1 ère nuit en brousse sous la tente.... à suivre ...

9 février 2013 Rallye de l'U.F.E.