Nous y voilà, une bonne trentaine de personnes pour une balade au grand "R". Et quel air, il fait déjà 32˚ à 9h00 en ce matin de mi-mai. Départ de chez Rosa pour 2h 15 de brousse.
Au début nous sommes passés par le village,
... avons vu un des puits avec comme souvent les enfants emplissants des bidons. L'un d'eux faisait sa lessive dans un "seau". En fait en y réfléchissant bien je n'ai jamais vu un homme près d'un puits et pourtant on commence a avoir fait pas mal de sorties.
Du village des enfants ont décidé de suivre notre petite troupe, sans même savoir où on allait, ni pour combien de temps.
Après tout, nous sommes dans leur monde, ils vont et viennent et retrouveront leur chemin sans souci, chaussés ou pieds nus mais surtout sans bouteille d'eaux. De vrais chameaux ! Nous, nous avons bien besoin de notre litre d'eau fraîche.
C'était la première fois que des enfants nous suivaient/accompagnaient lors d'une marche et cela fut fort bien venu au moment où une maman a été prise d'une malaise. Restée en arrière, des personnes ont emprunté des vélos pour la "secourir" au plus vite. Un bon coup de chaud, une petite hypoglycémie et sa gastro du matin l'ont quasi clouée sur place. Le temps de décider qu'un chauffeur rentrerait vite pour revenir la chercher et nous voilà repartis.
Toute cette animation fait bien rire les enfants, d'autant que déjà au bout d'1/2h des jeunes avaient du rebrousser chemin car leur chien en avait assez et refusait d'aller plus loin. Cela faisait un moment qu'à chaque arbre il s'asseyait à l'ombre. Pas des températures faciles non plus pour nos chiens européens.
Oh, de jolies constructions bien nettes... mais comment donc, ces cases plus jolies que les maisons alentours, sont en fait un poulailler ? Ils ont une drôle de conception du logement par ici !!
De retour chez Rosa, nous sautons vite dans la piscine pour baisser la température de nos corps. Que c'est bon ! enfin en partie, car ils ont oublié d'enlever les puces d'eau, ces espèces de micro-poissons-exocet avec des ailes. Ces petits trucs là sont plutôt en bordure et si l'on reste immobile on sent que cela pique, mais sans gratter ensuite. C'est bizarre et pas sympa. Mieux vaut nager, alors on n'est pas embêté. Il semblerait que ces petits insectes soient fréquents dans ces pays chaud.
Au Laico il y en avait aussi et un jour j'ai râlé car la quantité devenait déraisonnable. "il y en a dans toutes les piscines" fut la réponse explicative. Non mais je rêve, cela existe ailleurs donc on n'y fait rien, ils ne nous ont pas bien regardés ces zozos là ! Une épuisette, une chouille d'huile de coude et hop maintenant on n'en voit que rarement ce qui est acceptable. C'est dingue, l'inaction que l'on peut constater parfois... souvent. Ce n'est pas du fatalisme, mais du j'm'en foutisme déguisé en "on peut rien y faire, cela a toujours été comme cela , bla, bla, bla...". Pas une once de "tiens il y a un problème, et si on trouvait une solution?". Non mais j'hallucine ! Il faut être d'une patience à toute épreuve pour diriger ici, Bravo à vous les gars ! :)
Au repas étaient proposé boeuf ou poulet, frites ou bananes plantains. On ne précisera pas qu'ils n'ont pas noté qui prendrait quoi lors de la réservation, et qu'ils tournaient comme des marionnettes à se demander ce qu'ils feraient à manger. Après de multiples aller-retour vers le barbecue, ils ont enfin trouvé le carnet avec les quelques résa correctes et ont refait un tour des tables. Au final cela n'a pas pris trop trop longtemps et j'ai pu avoir mon poulet. Imaginez, j'ai eu 1 poulet entier... dans mon assiette... et quel poulet ! Et, oui, je vous présente le poulet bicyclette avec ses 130 gr de viande mangeable. Incroyable, autour des os il y en avait moins que sur les cailles ! Heureusement qu'il était "goutu", sinon pour ce qui est de la consistance, on aurait pu le rapprocher du caoutchouc. Une expérience à vivre... mais alors qu'une fois, merci. "Been there, done that!".
19/05/2013 Rando le Grand "R" à Boulbi
