lundi 21 octobre 2013

Cela vaut son pesant de cacahuètes !

   Samedi 12, nous aurions du aller au match Burkina contre Algérie pour la qualification à la prochaine coupe du monde, les algériens étant logés "chez nous". L'organisation étant à l'image du pays, un seul billet a été offert et comme on ne l'a su que le matin même, trop tard pour en trouver un autre. Du coup c'est à la télé que l'on a suivi le match et les commentaires compensaient largement la déception de ne pas être allé au stade. De toute façon, 2 heures avant ils avaient déjà fermé les portes pour stade plein. Des centaines de personnes mécontentes poussaient et tambourinaient les portes. plus de billets vendus que de places. La bonne chose est que les tarifs tarifs commencaient à 500 f cfa ce qui permet à la majorité de la population d'y accéder. 
   Les copains en groupe ont fait du forcing, ont échappé au tabassage de la police/c.r.s. inextremiste et se sont retrouvés assis sur les marches dans un stade archi-bondé. Mieux valait qu'il n'y ait pas de gros incidents car la sécurité n'y était pas. La sortie aussi a été compliquée. Léger regret pour cette expérience, mais aucun pour le côté "traumatisant", et on savoure encore les petites phrases des commentateurs, parfois désuètes, parfois incompréhensible.


- " Il faut faire beaucoup attention"
- "Quand le but arrive, il faut s'y faire"
Sur une action rapide - "On n'a même pas fini de parler"
- "Les algériens prennent confiance, c'est pas intéressant"
- "L'arrière il a compris ce qu'il voulait faire"
- " Les gens attendent seulement que le score ouvre, surtout les burkinabés"
- "On nous ramène à nos chères études en défense"
- "Oh putain!"
Les commentateurs parlent et ne regardent pas ce qui se passe "on n'a pas bien suivi ce remplacement"
ou encore "je ne vois plus trop notre ami Bansé, est-t'il encore sur le terrain ?"
A propos du numéro 12 "Il a pris du poids quand même" "Oui, il est devenu un peu lourd" "Ca pose un petit peu problème, sinon ça pose beaucoup problème"
Un pénalty est accordé "ah la la, je ne sais pas si il faut que je ferme les yeux"

et à la fin ils ont affiché durant une bonne minute une note faisant remarquer que les algériens avaient rediffusé le match dans leur pays sans s'acquitter les droits de retransmission. C'est le grand amour !
  Au final ce fut un 3-2 pour le Burkina mais avec un penalty accordé sans faute faite ce qui fait que c'est contre l'arbitre que les algériens étaient remontés car ils ont trouvé que hormis l'arbitrage laissant à désirer, le match avait été bon des 2 côtés.

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