Ou presque, car il y a tout de même de l'herbe et des arbres. Ce coin est différent en ce sens qu'il y a beaucoup de pierres de granit qui pointent à la surface de la terre, ainsi que de mini collines. Cela nous change de la platitude de Ouaga.
Notre "carrosse" récupéré de peu a fait clic, clic, clic. Pas bon signe, pas bon signe du tout. "Allo Françoise, nous avons un souci avec la voiture, pouvez-vous nous attendre et rester en vue s.v.p." Merci les amis, il n'a pas fallu 10 min de plus pour que la voiture fume et rende l'âme ... enfin.... son moteur. Chance, nous sommes tombés en panne à un des très rares endroits où il y avait une zone parking... ou plutôt la zone de contrôle de la police, vide ce jour là. On est dimanche n'oublions pas :)
Bon, nous voici au bord de la route, à 33 km de Ouaga, au milieu de nulle part et pourtant il n'a pas fallu plus de 10 min pour voir des locaux surgir d'on ne sait où à jouer les curieux. Faut dire qu'un convoi de voiture plein de blancs c'est une attraction.
Foutue voiture, moi je serai bien rentrée avec les copains plutôt que de rôtir par 36 ˚. Le problème est que laisser une voiture sur un bord de route c'est comme la donner. Elle serait désossée en un rien de temps. ... Et alors, ce jour là moi je disais "Y en a marre, pensons à nous. On a bizin d'une voiture correcte, pas d'un engin qui roule et passe plus de temps au garage qu'à nous emmener à droite et à gauche". Essai de câble, puis de barre, 35 min plus tard nous étions de nouveau sur la route toutes fenêtres ouvertes à 35km/h sans clim. Temps de route doublé, impression qu'on allait se faire éventrer à chaque coup de butoir de la barre de liaison, mais au moins avec toute l'aide et le support nous sommes rentrés à bon port. Allez, à la douche !
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