jeudi 8 août 2013

L comme Pleins feux sur Laongo

   En 1988, les artistes du comité national des arts plastiques du Burkina Faso ont soumit un projet de sculptures sur granit. C'est dans ce musée à ciel ouvert qu'une soixantaine d'artistes se sont exprimés à ce jour. 
   Laongo se trouve à 50 min au nord de Ouaga route de Kaya. A la sortie de Ziniaré, village d'origine du président, il faut prendre à droite à la station service et suivre la piste sur environ 11 km. Laongo est un village dans la province de Oubritenga. Pour le site. il y a un parking digne de chez Mickey tant il est grand ! L'entrée pour un adulte est de 2500 f cfa et pour une bonne visite il faut compter au moins 1 h 30. Les guides semblent bien formés, et la fille qui nous fait faire le tour connaissait bien son sujet.


   Le premier monument faisant face à l'entrée représente la tradition et la modernité avec sur le devant des scènes de la vie de tous les jours, l'agriculture, les femmes africaines, le respect au chef et derrière la construction, les technologies modernes, l'espace.


   Le premier symposium a eu lieu en janvier 1989 et a accueilli 18 sculpteurs de 13 pays tant africains que des autres continents. D'autres symposiums ont eu lieu en 91, 96. 98, 2001 et 03, mais encore aujourd'hui des sculpteurs viennent s'exprimer dans cet immense zone constituée de massifs de granit affleurant le sol.
  Guy Compaoré peintre et sculpteur Burkinabé a taillé en 98 dans un seul bloc ce corps de femme couchée à demi-nue, une des rares oeuvres dans l'art burkinabé rendant hommage à la sensualité et la volupté des courbes féminines. La société burkinabé est pudique et les artistes n'utilisent pas dans leur mode d'expression la nudité féminine, encore moins masculine. Si les bronziers font des statuettes de femmes nus ou dénudées on peut voir qu'elles sont stylisées, allongées pour devenir filiformes; pas le reflet de la réalité, mais une expression d'une certaine élégance de la ligne.


   La monnaie : Avant 1960, il y avait des koris (coquillages à droite) qui servaient de monnaie d'échange et 2 koris valaient 10 galettes. Puis le franc cfa est arrivé (à gauche).


   La banane : Simplement présentée, par le suisse Josef Wiss. Toutes ces sculptures sont à portée de main et libre à chacun de les toucher, caresser ce qui continuera de les façonner/patiner au fil du temps.


   La Complémentarité homme-femme : l'artiste à voulu signifie qu'il faut s'entraider pour supporter le fardeau.


La mère et l'enfant de Sayouba Bambara, un burkinabé...
à suivre :)
24/02/2013 Laongo 

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