jeudi 29 novembre 2012

Objectif 100.000

  En arrivant ici, j'ai de suite adoré cette belle piscine. 


   Au départ je pensais qu'elle faisait 25 m car j'avais mesuré 50 pas, alors tranquillou j'ai fait 20 longueurs, puis au 3ème jour 30. Partant de là je me suis fixée pour objectif de faire 50.000 . . . mètres bien sur. Cela me paraissait beaucoup, mais réaliste.


   Au 5 ème jour toujours en doute sur la taille, j'ai remarqué que longueurs et largeurs étaient marquées sur les dalles : 33m x 17m.  Et oui, je faisais un grand bon en avant en nageant mon kilomètre quotidien. Du coup, j'ai imaginé que j'irai aux 100.000 après tout cela ne fait que 100 jours ! 
  J'ai pris 2 photos de la pâtisserie du restaurant Tenakourou située au 10 ème étage. Il y a encore pas mal de terrains alentour à développer.


   La propriété est bien entretenue et l'ensemble assez verdoyant. Les jardiniers ont du boulot et une bonne compétence vu la beauté du lieu. A l'arrière en prolongement de la piscine il y a un joli jardin paysager,


   mais aussi un potager dans lequel poussent aussi bien des légumes (aubergines, salades, choux, poivrons...). 


 que des herbes (ciboulette, thym, persil, cerfeuil...)

Ou du manioc !
   Tout autour il y a des manguiers et il n'y a qu'à lever le bras pour les atteindre. Les gars sont actifs et cela fait plaisir à voir. Quel beau produit ce Laico !

lundi 26 novembre 2012

Il tenait sa porte

   Pascal avait été attiré au salon de l'artisanat par des portes en bois sculptées, fort grandes ma foi. La semaine suivante lors d'un petit marché de Noël, nous en avons vu d'autres de taille tout à fait raisonnable :)


  Le vendeur, Kissima, nous certifiait que les 2 qu'il avait étaient d'origine, vieilles et qu'elle avaient servies comme volet sur des constructions dogons. Bon, j'ai cherché et surtout trouvé que cela servait pour leurs greniers à grains et que les dogons originaires du Mali se trouvent surtout dans le nord du Burkina. Toujours est-t'il qu'elle est fort belle, fait 40x46 cm et il nous a donné son explication à lui de tous les symboles sculptés. Elles présentent toutes en gros les même mais avec des variantes dans la disposition et l'interprétation.



    Sur les côtés se trouvent des reptiles porte-bonheurs. Le serpent au centre de la mythologie, dieu de l'eau, le crocodile sacré et les ondulations de l'eau, le début du monde.
 Partie haute/ '1ère ligne' : 
   - Personnages à gauche : le roi Dogon au centre entouré de sa femme et de la servante de celle-ci. A droite du panneau un serviteur du roi.
   - Au milieu il y a 4 danseurs d'après Kissima et des masques calenga. J'ai trouvé que ces 4 personnages étaient à priori les fondateurs des 4 tribus du pays Dogon (Dyon, Ono, Arou, Domo).
'2ème ligne' :
   - Les caïmans sont très importants. La mythologie raconte que les premiers habitants de la zone de Bandiagara au Mali ont traversé un fleuve à dos de crocodile.
   - entre 2 "poignées" une pintade dans la cour est signe de bonheur.
   - les 2 cônes de gauche représentent la maternité.
'3ème ligne' : 
    - 8 fidèles et leur 2 chefs selon Kissima. Sur internet il est souvent dit que se sont "8 des descendants qui quittèrent la Mandingue (royaume légendaire à l'ouest de Bamako) et s'aventurèrent au pied de la falaise de Bandiagara." Qu'ils sont "les créateurs de l'actuel pays Dogon".
 En bas : 
sont représentées les scènes de la divination et de l'initiation. Le sacrifice d'un animal, offrande de 2 coqs aux ancêtres, une femme agenouillée demande des prières aux ancêtres, 1 homme utilise un lance, l'autre cultive la terre. 
  Interprétation libre d'après les info recueillies. Je suis sure qu'un spécialiste aurait une mine de renseignement pour corriger ou compléter ce début d'info :) En tout cas on est bien fiers de notre porte qui pèse ces quelques kilos tout de même !
10/11/2012 Marché de Noël à Ouaga

vendredi 23 novembre 2012

Elle portait son lait

  Sur des kilomètres et des kilomètres. Où allait-t'elle ? Je ne sais car cette femme peul ne parlait pas ni ne comprenais le français. Quelle allure !


  1 heure auparavant sur le golf on l'avait vu passer et maintenant elle progressait sur le bord de la route avec ses poteries emplis de lait par 37˚. Elle va livrer du caillé ? !

mardi 20 novembre 2012

Un golf d'une nouvelle sorte.

     J'ai sympathisé avec Claude qui est de ma Chartreuse (Bernin, près de Crolles). Elle joue au golf, mais ne souhaite pas y aller seule, ni à horaires réguliers d'ailleurs alors m'y voilà. Vu les 36˚ minimum, on ne fera que 9 trous. Parfait car moi de toute façon je serai une militante du 15 trous et non 18 que je trouve souvent trop long !


  Pour "s'échauffer" un peu on commence par le practice ... fort dénudé ! Que ce soit ici ou tout au long du parcours, il faudra chaque fois mettre un tapis sous la balle avant de la frapper. Les puristes doivent grincer des dents car cela implique de prendre la balle, mettre le tapis puis reposer celle-ci... à peu près où elle était. Autant dire qu'il ne pourra pas rester de partout car selon l'endroit le tapis n'ira pas (végétation hostile, terrain trop cabossé...) et il faudra la déplacer. 


   En fait tout le parcours est dénudé ! De loin on pourrait se croire sur "la terre battue" des courts de tennis à la différence près que c'est la brousse et que le terrain n'est pas lisse du tout du tout ! Il ne suffit pas d'être bon ici, encore faut-t'il avoir de la chance car il y a des petits... et moins petits.... cailloux de partout donc une belle balle peut faire une mauvaise rencontre et se retrouver éjectée dans une direction tout à fait fantaisiste par rapport au tir effectué. Rigolo !


    Le matériel souffre et les balles n'ont de rond ... et bien plus rien en fait tant elle sont écornées, écorchées. N'envisagez pas d'en changer à chaque trou, ou alors prenez des actions chez le fabricant. Là, j'exagère une chouille et on arrive à jouer, et à se faire vraiment plaisir. Sympa un demi parcours; c'est même suffisant vu la chaleur.


   Ah, le green, je n'ai pas mentionné le... euh... en fait ils l'appellent "brown". Et bien comme il n'y a pas d'eau, et qu'il faut une surface quand même un peu douce ils font un mélange de sable et d'huile de vidange. Oui, je confirme cela pue comme chez le réparateur de mobylette. Côté positif cela ne colle pas aux pieds ni ne tache les doigts quand on prend la balle. Aucune comparaison possible avec un green et il faut s'adapter au fait que si l'on plombe la balle et bien elle fait son petit nid et y reste.
   
  Bilan très positif de cette découverte insolite du golf au Sahel.
8/11/2012 Golf Club Ouaga

samedi 17 novembre 2012

jeudi 15 novembre 2012

12 km à pied, ça use, ça use ...

  8 jours que je suis là et j'ai la chance d'avoir de suite rencontrée Myriam qui veut organiser des sorties découvertes et cherchait quelqu'un pour aller aux repérages avec elle. Trop génial !


   M'y voilà donc. 1er repérage en partant de l'auberge Les Bougainvilliers juste après Koubri à une bonne trentaine de km de Ouaga. Après une majeure partie goudronnée puisque c'est aussi la route N5 qui va au sud Pô puis le Ghana. L'Auberge est tenue depuis 5 ans par des belges et les logements la plupart climatisés sont à 27.000 CFA la nuit. Même pour celui qui y vient la journée au restaurant et se baigner, il y a des toilettes digne de ce nom ce qui est top en plein milieu de nulle part. 


   On a été un peu lent au démarrage et ce n'est que vers 9h20 que l'on démarre sur la longue route par laquelle nous sommes arrivés. Pas une once d'ombre et il fait bien 36˚. Heureusement que le temps est très sec car c'est finalement moins épuisant que 32˚ à 68% d'humidité et il fallait bien vu que notre balade nous a pris 3 bonne heures aller-retour équivalent à une bonne douzaine de bornes !


   Le niveau du premier barrage longé est assez bas malgré que l'on soit à la fin de la saison des pluies. Notre guide nous a dit que c'est parce qu'en aval ils avaient fait une autre réserve et eux recevaient du coup nettement moins d'eaux qu'autrefois. Il y avait un pécheur ce qui me surprend car dans quelques mois ce réservoir sera à sec et ce pour plusieurs semaines voir mois. "Ben ils passent où les poissons ?" "Ils s'enterrent" m'a t-on dit. Ma foi, il faut bien qu'ils soient là d'une façon ou d'une autre, n'est-ce pas !


Nous étions en territoire Peuls et ceux-ci avaient des maisons bien organisées et disséminées de ci de là.


Chacune semble avoir à l'extérieur une grenier, cuve réalisé en paille tressée.


Le fini, l'ordre m'ont agréablement surprise. Ici un pilon géant attendait son grain ou peut-être le séchage de l'oseille (fleurs roses) qui séchait à côté. 


  Tout le long de la route on a croisé femmes (surtout) ou homme à vélo. Beaucoup vont à l'Auberge acheter fruits (papaye, tangelo..) et légumes (concombres..) mais aussi se ravitailler en eau au robinet mis gracieusement à la disposition des villageois environnant.
   Un deuxième barrage plus important alimente entre autre les terres des moines Bénédictins de l'ordre de St Benoît. Ceux-ci ont des cultures de fruits et légumes et ce vert vivant des rizières sautait aux yeux dans ce décors très sec. Ils ont aussi une ferme avec de magnifiques vaches... pas seulement des zébus; De vrais vaches bien de chez nous ! et ils produisent du fromage assez réputé. Les bénédictines tout à côté, font elles aussi des produits laitiers et ce sont leurs yaourts que nous avons au Laico.
  Les moines brûlent leur terres une fois l'an pour les nettoyer et à se moment les villageois sont invités à venir chasser les animaux.


   L'eau denrée rare, doit être tiré d'un puits placé un peu au milieu de nulle part, probablement à distance raisonnable pour chacun. La femme repartira sur son vélo avec ses 4 bidons. A nous de faire attention sur la route et de toujours laisser de quoi circuler pour les vélo et mobylette car ils sont souvent en tel équilibre que ce serai injuste de perturber leur trajet.  


   Qui dit village, dit école. Au premier passage les enfants étaient dehors ( la récré ?) mais au retour chacun travaillait et on n'entendait pas de bruit.


   1h 45 de marche et nous voici au Monastère/Abbaye des Bénédictins. Woaw, et il va nous falloir refaire le chemin en sens inverse avec un léger raccourci d'au moins ... 10 min ! C'est à cela que sert un repérage. On teste, approuve, retravaille et en l'occurrence on révisera l'itinéraire car on ne souhaite pas dépasser les 2 h. 
   Le Monastère Saint Benoît, à proprement parlé je ne l'ai pas remarqué, mais on a vu leur lieu de culte. Ils accueillent pèlerins et ceux qui souhaitent faire une retraite. Il a été fondé en 1961 par les moines du prieuré de Toumiline au Maroc et compte environ une trentaine de moines. Ils veulent être autosuffisant et ils font des visites de la ferme  les jeudi et samedi avec la boutique de vente de fromages.  
   Quasi midi et nous sommes de retour aux Bougainvillliers. Vu que Nadine, la propriétaire, organise une brocante le 9 décembre nous avons choisi cette date pour la balade comme cela on aura un bonus découverte ! En attendant, Myriam voulait démarrer le 18 novembre donc on fera une nouvelle découverte rapidement.
 31/10/2012 Koubri

lundi 12 novembre 2012

Tous les 2 ans, on y est juste :)

  Tous les 2 ans le grand événement du Salon International de l'artisanat de Ouagadougou se déroule dans la partie sud de la ville. C'était la 13 ème édition et elle avait lieu du 26 oct au 4 nov donc j'ai juste eu le temps de 'poser mes valises' et d'aller y faire un tour.


  L'entrée à 1000 CFA (on enlève 2 zéro et on a nos anciens francs.. après à vous de convertir en €) et le site comprends 3 pavillons climatisés, 2 ventilés plus des exposants dans l'enceinte, à l'extérieur. Le matin le site n'accueille que les acheteurs internationnaux, pro des musées, presse ou prof et étudiants. Dès 12 h le site ouvre au public, mais il fait extrêmement chaud et mieux vaut attendre les 16 h. 


  500 stands pour 30 pays, cela en fait du monde ! Depuis 1998, La T.V.A. qui est de 18 % normalement, a été fixée par le Ministère des finances à 10 % pour le salon. Les exposants réservent leur stand entre 700.000 (pav clim) et 300.000 CFA et l'attribution se fait sur la base du choix lors de l'acquittement des frais. 1er payeurs 1er à choisir !


  Il y avait un monde fou vu que sur cette durée le salon voit dans les 300.000 visiteurs, et il faut souvent faire son chemin collé-serré dans les allées. Tout se fait tranquille et à aucun moment on ne s'est senti oppressé. 
  On a vu de tout : du textile, broderie, batik ...


ferronnerie, armurerie, vannerie, maroquinerie.


De l'art de la calebasse aux masques traditionnels,


en passant par la sculpture sur bois,


... et une 'spécialité': l'art de la récupération. Ils font une myriade d'objets souvent fort colorés et sympa.
   Ils sont très fort en ferronnerie et les créations en bronze donnaient envie tant elles étaient belles.... mais souvent fort imposantes. Il faut une grande maison avec beaucoup de place pour toutes les merveilles que l'on a vu :)


 Bien sur beaucoup de stands de bijoux, du plus simple  ;)


aux plus travaillés.


   Du Mali, il y avait des touaregs en habits bleu. 30 pays sont représentés pour 500 stands. Pas trouvé les gambiens ! Peut-être y étaient-t'ils car il y avait des exposants qui parlaient anglais, mais nous ne les avons pas repéré.
    Il y a aussi bien sur le quartier des saveurs avec pleins de produits nouveaux pour moi (tchapalo, dégué, néré, kinkeliba, sorgho, bissop, soumbala) qu'il me faudra découvrir et déguster.


  Dehors aussi, de nombreux exposants


et toujours de la couleur. Là, cela va car ils avaient coloré des loofahs pour agrémenter des bouquets, mais à l'intérieur, j'en avais vu et... choc... en plus de la traditionnelle utilisation que je connaissais dans la salle de bain comme exfoliant et bien ils s'en servent à tout... notamment pour nettoyer. J'en ai même vu montés sur un manche et signalés comme brosse à w.c. Argh ! mon loofah gambien qui me gratouille le corps, je ne veux l'imaginer en train de frotter la cuvette des toilettes Beurk !
    Pour sur je vais en faire des découvertes ☺ ! 

vendredi 9 novembre 2012

Oh, le beau bleu !

Devant ma porte, le matin, j'aperçois parfois de jolis oiseaux avec une joue colorée.



  Je l'avais vu en Gambie, le Cordon bleu à joues rouges, mais nettement moins coloré. Seul le mâle a les joues rouges. Sa femelle est plus pâle. Joliment coloré, j'adore !

mardi 6 novembre 2012

Alors là... j'en suis encore baba

  2 jours après mon arrivée je me balade dans les jardins de l'hôtel. Magnifiques ! Ils ont creusé un puit pour pouvoir alimenter en eau toute cette 'verdoyance'. 


     Vers l'entrée à la piscine, il y a un arbre dont les fruits me sont inconnus. Je demande alentour et fini par trouver un gardien qui me donne le nom de fisan.... "et cela se mange" me dit-t'il. Super ! Quand on goûte quelque chose de totalement nouveau on essaie toujours d'y rapprocher d'un goût ou d'une consistance connu. Alors je dirais puisque qu'on est en pleine saison en France que le petit 'poumon' crème seule partie comestible, fait penser à un châtaigne cuite tant par le goût que la texture. Le gars et un jardinier en mange et moi j'attends de prendre mon nouveau trésor en photo avant de le déguster. 


    Voici le fruit qui se compose de 3 graines et 3 arilles ("poumons"). J'en ai mangé un puis gardé les autres pour déguster avec Pascal... ce que l'on a fait le soir même.
   Le lendemain j'ai fait mes recherches sur internet pour trouver le nom de cet arbre et confirmer ce que m'avaient dit les gars. Effectivement cet arbre qui fait de 8 à 12 m est un fisanier ou blighia sapida. Il adopte d'autres noms comme fausse anacarde, arbre fricassé ou ackee nom utilisé par les anglais . . . Mais Aaaaaarrrrrgggghhhh que vois-je que lis-je : "L'arille peut se consommer cru, bouilli ou frit... uniquement lorsqu'il est bien mur. Il peut s'avérer extrêmement toxique voir mortel vert ou pas assez mur". Waow, le choc ! Cela me sonne. Ils m'ont donné quelque chose de potentiellement létal ? C'est comme si un japonais vous donnait du poisson fugu sans vous le dire.
   Bon à leur corps défendant il était parfaitement mur c'est à dire avec le fruit bien coloré et entrouvert... et ils se "sont sacrifiés" avant moi... enfin, pas avec le même fruit !  Cela va me faire réfléchir à 2 fois maintenant quand on me présentera un nouveau produit. Bon, cela fait 5 jours et tout va mais de savoir qu'au Burkina l'arille a trop souvent été problème d'encéphalites chez des enfants n'est pas glop.

   Sinon, c'est un excellent arbre qui en dehors de nourrir certains, a du bon bois (achin ou tsana)  rougeâtre, résistant aux termites, utilisé pour la construction légère comme des meubles, ustensiles de cuisine, pagaies mais aussi l'artisanat car il se manipule bien tant à la machine qu'à la main.
 
  Au niveau médical l'écorce est tonique et les feuilles sont utilisé contre la fièvre, l'angine ou les plaies. Le jus des bourgeons terminaux sert contre ophtalmies et conjonctivites.
   Les graines peuvent servir d'encre à tatouage. La membrane protectrice est elle utilisée pour faire du savon pour laver les habits.
  Le fisanier est originaire des forêts de Côte d'Ivoire, mais se rencontre du Sénégal au Cameroun. On en trouve couramment en brousse au Burkina faso et il est souvent planté en ville pour ombre persistante.

samedi 3 novembre 2012

De -3 à 39 un record !

  28 octobre 2012, la neige est tombée à St Pierre, plus, bien plus que prévu, entre 30 et 40 cm en fait.


   Dur dur pour les petons qui chopent des engelures, et dur dur pour sortir la voiture et partir. Merci Jean-Louis, tu as "ramené ta fraise" et cela a fait merveille !


   Partir et oui, je suis prête pour la grande découverte. Je laisse la grisaille et me dit que demain sous le soleil cette neige sera resplendissante, si belle à voir...


... pour voler vers notre nouvelle vie au Burkina Faso. Et oui, nouveau pays, nouvelle aventures, nouvelles découvertes ... très excitant tout cela. De Lyon on passe soit par Paris avec Air France soit par Bruxelles avec Brussels Airline. Moi ce fut le second vu que j'avais déjà mon billet pour la Gambie. On a juste réajusté le lieu d'arrivée. 
  Survol de Ouagadougou à basse altitude vu que l'aéroport se situe en pleine ville. Du coup on peut bien voir. C'est plat et pas vert du tout ! L'arrivée à l'aéroport fut vip avec un personnel très gentil et souriant. Formalités de visa rapides et hop en route pour mon nouveau nid.


Waow, il est beau le Laico Ouaga 2000 ! 
Je sens que je vais m'y plaire !
 Me voilà passée de -3 à 39˚ en à peine 48 heures ! Ouf, qu'il fait chaud... très chaud. "Mo pas conné de telles températures" ! La vie s'annonce 'bella' et je souris.