mardi 5 février 2013

Boulbi pour les rois

Début janvier, c'était notre 3 ème randonnée et nous partions de Boulbi à 10 mn au sud de Ouaga 2000.


  On fait des repérages, mais on n'est jamais sur à 100% du chemin que l'on prendra le jour de la balade tant il y a de pistes qui se croisent et se re-croisent. Du coup, on se concentre surtout sur le fait de garder le temps passé en ligne de mire et s'en tenir à 1h45 à 2h15 environ de marche. Le long du chemin on fait des rencontre et l'on découvre les gens dans leur vie, que ce soit une tisseuse de pagne.... fort joli d'ailleurs comme travail...


   Ou les gens dans les champs. Comme c'est tout à côté du barrage de Boulbi il y a beaucoup de cultures maraîchères. 


De partout où l'on passe il y a toujours au moins un énorme baobab multi-centenaire.


   Ce jour-là on a goûté le pain de singe, ou fruit du baobab. De l'énorme gousse, on prend un morceau de "mousse" compacte bien blanche et on la mange ou plutôt suce comme un bonbon. C'est doux, mais il n'y a pas grand chose à manger car il y a tout plein de noyaux.
   Dans certains champs, l'alimentation en eau se fait grâce à une pompe qu'il faut actionner en "marchant". Pas si simple car une fois enclenchée il faut qu'une personne fasse des "steps" sans discontinuer sinon la pompe se désamorce. Bien plus fatiguant qu'il n'y parait !


  Côté jardin tout était bien arrangé, arrosé et poussait, mais coté nature il y a de petits soucis, comme à cette occasion où quelqu'un ... enfin des quelqu'un vu la quantité de boites et papiers dispersés à des centaines de mètres à la ronde... s'est débarrassé des papiers de recensement des cheptels. 
   Proche du village de Boulbi, regardant la saleté alentour faite de sacs en plastique, papiers et autre, Pascal demandait au guide pourquoi proche et devant chez eux ils ne ramassaient pas tous ces déchets. La réponse fut claire : "On n'est pas payé pour". Là on a résumé beaucoup de chose et surtout l'esprit de ces gens. Travailleurs, oui indéniablement dans l'ensemble se sont des bosseurs, mais ils ne le feront que par intérêt financier et pour eux que ce soit propre devant leur porte ne semble pas faire parti des éléments importants. Finalement je trouve que chaque fois que l'on est allé en brousse, c'était beaucoup plus propre et même nickel, qu'en village. D'ailleurs pour que Ouaga reste propre, il y a une armée de nettoyeuses qui travaillent au petit matin dans tous les quartiers du centre et quand on circule vers 8h30-9h on voit les rassemblements après service.


   Comme nous étions le 6 janvier, nous avions prévu les galettes des rois que nous avons dégusté sous la paillote du Luili Yiila. Félicitations à celle faite par les pâtissiers du Laico car elle était excellente et bien garnie. Miam !

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