dimanche 27 avril 2014

Le batik c'est chic

      Au marché artisanal, en ville près du magasin K LaLa, outre des bronziers, on trouve des couturières, des peintres, des sculpteurs, et surtout des créateurs de batik. J'adore ce coin car on peut prendre son temps, regarder toutes ces personnes travailler et aussi prendre des photos. Ils sont cool et c'est pour toutes ces raisons que l'on y retourne.


     La cire sert couche après couches à protéger le motif de la couleur que l'on veut garder. L'artiste travaille par étapes et le processus entier est finalement assez long.



      Le tissu de départ est un coton blanc et l'artiste dessine à la cire ce qui restera blanc. Celle-ci rend le tissu imperméable et donc le tissu gardera la couleur protégée. C'est la technique de réserve. Ensuite le tissu est trempé dans un bain de teinture, rincé puis séché prêt pour la 2ème couleur.



     Le peintre va couvrir le motif qu'il souhaite dans la couleur obtenue avec, selon l'épaisseur, son "stylet" ou un pinceau. Paré pour le second bain de teinture suivi des rinçage et séchage. Ce, ainsi de suite pour chaque couleur en allant bien sur de la plus claire à la plus foncée. 
     Au final, le tissu est trempé dans de l'eau bouillante pour fondre la cire qui une fois à la surface sera récupérée et recyclée. Suffit de bien laver, sécher et repasser le batik qui sera ainsi prêt à vendre. 


    Pour la dose de travail que cela représente je n'ai pas trouvé cela cher avec une longue bande à 8.000 cfa et les rectangle à 4.000 cfa. J'ai donné ces derniers à Victor le couturier qui me les a transformés en coussins. Coût total du coussin 8.000 cfa tout inclus (batik personnalisé, tissu du dos, fermeture éclair car déhoussable et main d'oeuvre).

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