vendredi 15 novembre 2013

Le Grand "R" s'anime ... à Saba

Lors de son premier contact en juillet, Myriam a rencontré un groupe de musicien "Les jeunes battants" et a eu la fort bonne idée de leur demander d'animer 1/2 h durant à la fin de notre marche.


    Ils ont un stand où ils exposent toutes leurs créations, le long de la piste, à 2 minutes de la grande route et 1 km avant d'arriver à l'association Kologh naba.


    Ils sont 6 qui se produisent lors de cérémonies, fêtes du folklore ou comme pour nous, à la demande. Chacun a un instrument différent. J'ai appelé "le chef" Sayouba car malheureusement ce jour-là je n'ai pas pris le temps de le connaître et c'est seulement en voyant les photos que j'ai eu envie d'en savoir un peu plus. Malgré un communication assez mauvaise j'ai appris que nombres des instruments ont été réalisés par son papa, qu'ils utilisent de la peau pour la raisonnance et que celle de mouton "n'a pas belle voix". Il aime la peau d'âne qui a un son à part et utilise aussi beaucoup celle de veau ou de chèvre.


   Cette Corne, appelée Dorro, jouée par Salif, ("frère" de Sayouba ou plutôt cousin) a été sculptée dans une corne de bufle tué à Saba par le papa/oncle. 


Sayouba le meneur des jeunes battants a pris le Tam tam. 


    Le Djembé était joué par Pascal. En fonction de la dureté du bois utilisé, de la peau et de sa tension, le son sera plus ou moins grave. Cet instrument est né dans une région située entre Kankan (Guinée) et Bamako (Mali) dans la caste des forgerons. A l'origine il était recouvert d'une peau d'antilope, aujourd'hui c'est de la peau de chèvre. Certains joueurs y ajoutent des sonnailles métalliques pour ajouter une autre sonorité.


    Le Bara (terme diola/jola) joué par Ali est plus connu sous le nom de Bendre. Ce tambour gourde est fabriqué à partir d'une grosse calebasse recouverte d'une peau tendue. Apparenté au pouvoir car il est chargé de rappeler les hauts faits de la dynastie et les vertus des Mossi, il illustre musicalement tous les actes officiels de la cour et sert à transmettre les messages. Il symbolise avant tout la cohésion sociale du groupe.


 Le Gonkas est joué par Christophe


 et le Wamdé, grosse calebasse par Ablasé.


Une femme marionnettiste est aussi venue faire son show, ce qui a bien plu aux enfants.

Les Jeunes Battants, Sarouya 77 14 80 80  

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